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Merlin, Rongier, Harit... Où en sont les anciens « canaris » de l'OM ?
A l'occasion du match entre Marseille et Nantes ce dimanche soir, focus sur trois joueurs qui ont fait leurs débuts à la Jonelière et qui défendent aujourd'hui les couleurs de Marseille.
Nantes et Marseille, c'est une connexion qui marche depuis des lustres. Parmi les joueurs les plus emblématiques qui ont quitté les Canaris pour rejoindre l'OM, on recense un certain Didier Deschamps, arrivé en Provence à la fin des années 90, rapidement suivi du « roc » Marcel Desailly.
Régulièrement depuis, des pépites issues du centre formation de la Jonelière, parmi les plus renommés de France, ont fait le même chemin, comme Reynald Pedros ou Jocelyn Gourvennec à la fin des années 90. On pense aussi bien sûr à Dimitri Payet, même si le Réunionnais a fait étape par Saint-Étienne puis Lille avant de rallier la Canebière.
La tradition s'est perpétuée depuis. Sur la deuxième partie de la saison dernière, on comptait encore quatre joueurs ayant effectué le même parcours de carrière, avec Quentin Merlin, Valentin Rongier, Jordan Veretout, et Amine Harit !
De la concurrence pour Quentin Merlin
A l'heure des retrouvailles ce dimanche entre deux des clubs emblématiques du foot français, la situation des trois joueurs restants, Quentin Merlin, Valentin Rongier et Amine Harit, n'est clairement pas optimale, les trois ayant récemment connu des coups de moins bien.
On commence par Quentin Merlin, natif de Nantes et auteur d'une deuxième partie de saison prometteuse avec l'OM en 2023-2024, mais qui se retrouve davantage en difficulté sur cet exercice. Cet hiver, les dirigeants marseillais ont ainsi décidé de le « challenger » en ajoutant de la concurrence à son poste aux côtés d'Ulisses Garcia, avec l'arrivée en prêt d'Amar Dedic, capable de jouer sur les deux côtés.
L'entrée percutante de l'international bosnien à Angers a eu le mérite de donner le ton, et s'il reste pour l'instant titulaire, c'est à Quentin Merlin de montrer à présent qu'il mérite son statut. Ça passera par des matchs pleins, en défense mais aussi sur le plan offensif.
Valentin Rongier doit ronger son frein
Pour Valentin Rongier, formé au FCNA depuis ses sept ans, c'est un peu la même chose, voire pire, puisque le milieu de terrain a pour sa part été irréprochable depuis son retour de blessure. Titulaire en puissance aux côtés de Pierre-Emile Hojberg dans l'entre jeu marseillais, il a pourtant été relégué sur le banc depuis l'arrivée d'Ismaël Bennacer en provenance du Milan AC.
Un crève-cœur pour l'ancien nantais qui reste « un joueur important » pour Roberto De Zerbi. Une prolongation de contrat serait même dans les tuyaux. Pour l'heure, Valentin Rongier doit... ronger son frein sur le banc.
« Quand on est à ma place, il faut faire des choix. Quand Bennacer est arrivé, il a très bien joué, alors que ça faisait un moment qu'il ne jouait pas, parce qu'il a été blessé presque toute la première partie de la saison. Pour qu'il puisse élever son niveau de forme, ça passe par le terrain. Mais je n'ai absolument pas oublié Rongier. Ça reste un joueur très fort. Je pense que Bennacer aussi. Si on veut être compétitif, il faut qu'on ait beaucoup de joueurs forts », a souligné Roberto De Zerbi vendredi. « Au milieu du terrain, on joue avec deux joueurs. Ça peut être Hojberg ou Rongier, Rongier et Bennacer, Bennacer et Hojberg en fonction des suspensions ou des blessures. On verra de match en match, pour trouver la meilleure solution. A l'heure actuelle, je pense qu'on a trouvé le bon système tactique pour les joueurs ».
Amine Harit porté disparu
Lui aussi a été un symbole de choix de la formation « à la nantaise ». Arrivé à Marseille en 2021, l'international marocain semblait avoir le talent pour prendre la relève de Dimitri Payet au poste de numéro 10.
Malheureusement pour lui, la donne s'est compliquée cette saison, suite à une blessure au mollet contractée en octobre. De retour depuis début février, Amine Harit n'a toujours pas retrouvé la pelouse. Au-delà de sa condition physique, Roberto De Zerbi a surtout opté pour une animation de jeu différente, s'éloignant de son 4-2-3-1, dans lequel Harit pouvait évoluer en numéro 10.
Le coach italien avait d'ailleurs été assez direct s'agissant de son cas il y a deux semaines.
« Il a été absent depuis quatre mois et le match contre le PSG. Il a toujours été blessé, ce n’est pas de sa faute, mais ce n’est pas de la mienne non plus. Sur ce laps de temps, nous avons trouvé des équilibres importants. Maintenant, il faut un peu plus de temps pour que je puisse le reprendre en considération et qu’il puisse jouer. Personne n’a un droit divin pour jouer, seul le terrain parle », avait-il déclaré.
Les statuts des trois anciens canaris ont été plus ou moins bouleversés depuis la trêve hivernale. Ce sera à eux de saisir les opportunités qui se présenteront à eux. Pourquoi pas ce soir face à leur club formateur ?