Six jours ont passé depuis la sérieuse victoire obtenue au Parc des Princes en quart de finale aller de la Ligue des champions (3-1). Six jours qui ont permis aux Parisiens de déconnecter, de se retrouver en privé, loin des terrains, et de resserrer les liens d’un groupe qui vit bien cette saison. Six jours qui ont aussi paru très longs pour une équipe habituée à enchaîner tous les trois jours. "On s’ennuie un peu quand même", s’est amusé Ousmane Dembélé quand on lui a demandé ce que ça lui faisait d’avoir eu un week-end sans Ligue 1, en raison du report au 22 avril du match contre le FC Nantes.

Un sentiment partagé par Luis Enrique, comme il l’a dit en conférence de presse. Le coach parisien a profité de ce temps libre pour préparer au mieux la rencontre à venir et surtout réfléchir à la meilleure équipe à aligner. En effet, contrairement à certains de ses homologues, comme Vincent Kompany au Bayern Munich, qui doivent jongler avec les absences sur blessure, l’Asturien dispose de l’ensemble de son effectif.

Méfiance pour Fabián Ruiz

Face à l’embarras du choix, l’ancien sélectionneur de l’Espagne a déjà en tête l’équipe qu’il compte aligner du côté de Villa Park. A priori, une incertitude demeure quant à l’identité du troisième attaquant. Si Ousmane Dembélé et Kvicha Kvaratskhelia semblent assurés de démarrer la rencontre, Désiré Doué et Bradley Barcola sont en ballotage. Luis Enrique devra déterminer s’il fait confiance à l’ancien Rennais, en pleine forme et régulièrement décisif ces dernières semaines, ou s’il mise plutôt sur la vitesse et la percussion de l’ancien Lyonnais. Selon L’Équipe, c’est ce dernier qui pourrait débuter à Birmingham. Sur le banc à l’aller, Bradley Barcola avait débuté les douze premiers matchs du PSG cette saison en Ligue des champions.

Au-delà de ce dernier choix à faire, Luis Enrique a un autre souci en tête. S’il a récupéré Marquinhos, suspendu au Parc des Princes, l’ancien entraîneur du FC Barcelone espère que Fabián Ruiz saura se montrer discipliné. En effet, l’international espagnol est l’unique Parisien sous le coup d’une suspension en cas d’avertissement. Son absence pour la manche aller d’une éventuelle demi-finale serait un coup dur, d’autant que l’ancien de Naples, en plus de son apport technique, est une sorte de totem d’immunité pour le PSG, avec qui il n’a toujours pas perdu.

Luis Enrique ne manquera donc assurément pas de rappeler à son milieu de terrain de bien se méfier des provocations adverses dans un match qui promet d’être autrement plus engagé que la semaine dernière. En effet, avec deux buts de retard, Aston Villa n’aura pas d’autre choix que de se livrer davantage et de durcir le ton pour exister et éviter d’être à nouveau étouffé par la pression parisienne.