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Ligue des Champions : L'Atalanta poursuit sa belle épopée
Porté par un Josip Ilicic stratosphérique, l'Atalanta a composté son ticket pour les quarts de finale de la Ligue des champions en s'imposant à Valence (3-4).
L’enceinte majestueuse de Mestalla sonnait creux, et nul ne pourra dire l’impact de cette atmosphère si spéciale sur la prestation de Valence. Mais à l’heure de faire les comptes, le club ché n’a pas de regrets à avoir. Il ne pouvait pas résister à cette Atalanta-là. Pour la première campagne de Ligue des champions de son histoire, le club de Bergame s’offre une épopée qui défie la loi de son époque. C’est très fort. Parce que ce club fait énormément par rapport à ce qu’il est censé être, déjà. Et parce que c’est beau, en plus.
Josip Ilicic, le match d’une vie
Il faut dire que le club transalpin avait de quoi voir venir après son large succès à l’aller (4-1). On n’imaginait pas les hommes de Gian Piero Gasperini faire des calculs d’épicier pour gérer leur avantage. On ne s’est pas trompé. L’Atalanta a frappé fort d’entrée grâce à Josip Ilicic – retenez bien ce nom pour ceux qui ne le connaissent pas bien. L’international serbe de 32 ans a d’abord semé la zizanie sur sa première action pour obtenir un penalty qu’il s’est charger de transformer avec autorité (2eme). Il a ensuite redonné l’avantage à Bergame juste avant la pause, au meilleur moment, sur penalty, encore, après une main de Diakhaby (43eme). Et sa prestation a pris une autre dimension en seconde période, avec un troisième but de virtuose au terme d’un contre magnifique (71eme) et un quatrième d’une merveille de frappe (82eme).
Quid de Valence dans tout ça ? Face à ce raz de marée, la bande à Gameiro a fait ce qu’elle pouvait. Le buteur français a d’ailleurs eu le mérite d’égaliser à deux reprises, en première période d’un tir du gauche imparable (21eme), puis en seconde, d’une tête rageuse (51eme). Le club ché a même trouvé les ressources pour repasser devant sur un lob subtil de Torres (67eme), bien que l’affaire étaient réglée depuis longtemps. C’était sans compter sur un dernier coup de collier d’Ilisic. Dans la froideur d’un huis clos, il y a eu du foot. Et avant de tirer le rideau, on ne peut que remercier les acteurs pour cette belle pièce sans public.