Après le Real, le LOSC et Bruno Génésio passent au révélateur Atlético. Trois semaines seulement après avoir réalisé l’exploit à domicile en s’imposant face au champion d’Europe en titre (1-0), la formation lilloise effectue un déplacement périlleux à Madrid sur la pelouse des Colchoneros ce mercredi à l’occasion de la 3ème journée de C1.

Si la troupe nordiste aborde ce duel dans la peau de l’outsider étant donné le statut de l’adversaire et son vécu dans la compétition aux grandes oreilles, Bruno Genesio a affirmé que la performance réalisée à la Decathlon Arena – Stade Pierre-Mauroy face à la Casa Blanca peut lui donner des idées. “Cela nous montre que nous pouvons battre de grandes équipes. Pour moi, le Real Madrid est le meilleur club du monde, mais l'Atlético est une équipe qui est au sommet depuis des années, une référence en Europe, avec un entraîneur qui fait partie du top 10 et une équipe qui rivalise brillamment depuis des années. Cela nous aidera aussi à voir ce que nous sommes capables de faire”, a relevé le coach français dans une interview accordée à Marca. Déjà sorti vainqueur au cours de sa carrière de confrontations face à des coachs de renoms tels que Pep Guardiola, Carlo Ancelotti ou encore José Mourinho, Bruno Genesio compte bel et bien cette fois s'offrir le scalp de Diego Simeone. 

“L’Espagne est l’un des pays où l’on veut entraîner”

En tout cas, le principal intéressé semble s’être donné les moyens de parvenir à cet ambitieux dessein. “Quand on joue ce genre de match, comme celui contre Madrid, il faut d'abord croire en soi. L'Atlético est très bien organisé, chacun sait ce qu'il a à faire, comme nous l'avons vu contre Leganés (3-1), ils n'abandonnent jamais et ce sont des guerriers à l'image de leur entraîneur. Mais nous nous sommes bien préparés pour ce match et nous allons jouer avec nos forces comme nous l'avons fait contre Madrid”, a-t-il affirmé, lui qui souhaite encore jouer un mauvais tour à une formation évoluant en Liga.

Un championnat que l’ancien coach de l’OL a toujours admiré. “J’aime le football espagnol parce que, quelle que soit l’équipe, on prend des risques, on joue bien, c’est un pays de football, un public qui connaît le foot. L’Espagne est l’un des pays où on a envie d’aller s’entraîner. Je suis allé à Lyon, Rennes, Lille et j’ai eu la chance de jouer la Ligue des Champions là où je suis allé, mais c’est vrai que ce serait intéressant d’entraîner en Espagne. Mais je sais que c’est difficile pour un Français”, a ainsi concédé Bruno Genesio. En attendant de s’asseoir sur un banc de Liga, le technicien de 58 ans a un autre rendez-vous face à une grosse écurie ibérique à bien négocier. Une nouvelle occasion de booster sa côte de l’autre côté des Pyrénées.