Doc Rivers salue le recrutement des Pistons
Le coach des Bucks estime que les Pistons ont bien réagi après avoir disposé de tous les ingrédients pour sombrer l’an dernier.
Voir les Pistons sombrer comme ils l’ont fait l’an dernier n’a pas tant surpris Doc Rivers. « Ils avaient tellement de jeunes l’année dernière. Ils avaient une jeune équipe et avaient très peu de joueurs capables de shooter, constate le coach des Bucks. C’est la meilleure recette pour un désastre, et c’est ce qui s’est passé. Malheureusement, Monty (Williams) a été sanctionné pour ça, mais je ne sais pas si Knute Rockne aurait gagné. »
Doc Rivers fait ici référence au légendaire entraîneur de football américain. Tout en rappelant que son homologue, Monty Williams, a été remercié cet été à l’issue d’une saison catastrophe : 14 victoires pour 68 défaites, le pire bilan de l’histoire de la franchise. Avec une moyenne d’âge jeune (environ 25 ans), les Pistons ont eu beaucoup de mal à trouver la mire : derniers de la ligue avec 11 tirs primés par rencontre (35% de réussite).
Pour ne rien arranger, le leader attendu, Cade Cunningham, a passé beaucoup de temps sur la touche. « C’est difficile de gagner quand on est jeune et que le meilleur joueur est blessé, rappelle Rivers. Mais Cade est en bonne santé, je suppose. Les jeunes sont meilleurs. (Marcus) Sasser et (Jaden) Ivey vont devenir des joueurs formidables. Ils sont jeunes, agressifs, coriaces. C’est ce qu’on aime. »
À côté de cette jeunesse, les dirigeants ont eu la bonne idée de recruter des vétérans cet été, Tim Hardaway Jr., Malik Beasley et Tobias Harris, tous capables de shooter de loin. « C’est un pro, un pro de chez pro, avec un caractère affirmé comme il y en a dans la ligue, lâche Rivers en parlant de Harris, son ancien joueur aux Sixers. Il sera super pour les jeunes. Ce qui compte, c’est la façon dont il s’acquitte de ses tâches quotidiennes. Il sera un super exemple pour tout le monde. »