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Calendrier, écuries, règlement… Les nouveautés de la saison 2024 de Formule 1
Avant que Lewis Hamilton ne rejoigne Ferrari dans un an, place à la saison 2024 avec un Max Verstappen qui vise le triplé au volant d'une Red Bull toujours aussi intouchable.
La nouvelle saison de Formule 1 débute ce jeudi à Bahreïn, théâtre du premier Grand Prix de la saison 2024 samedi. Après une année 2023 surclassée par Max Verstappen et Red Bull, ce nouvel exercice va-t-il pouvoir bouleverser la hiérarchie. Il s'inscrit sur le papier globalement dans la continuité, pour ce qui est des transferts ou de la nouveauté, avant le feu d'artifice de 2025 où deux tiers de baquets sont actuellement libres. Avant cela, place à une saison qui devrait rentrer dans tous les cas dans les annales.
Le calendrier : record de courses, et trois Grand Prix le samedi
Si vous trouviez les week-ends sans F1 un peu tristes, vous allez être servis. 2024 s'annonce comme la saison la plus dense de l'histoire de la discipline avec 24 Grands Prix au programme. Pas de nouveaux circuits au programme mais un calendrier encore densifié avec les retours du paddock à Imola et à Shanghai. Les deux courses d'Emilie-Romagne et de Chine n'avaient pas pu se tenir en 2023, la faute respectivement à des inondations et aux contraintes sanitaires liées au Covid-19. Cette fois, elles seront bien à l'agenda des pilotes, qui vont avoir le droit à cinq "back-to-back", deux GP en deux week-ends, et même trois triptyques avec trois semaines consécutives sans pause.
Il n'y aura pas de courses sprint supplémentaires en revanche par rapport à la saison 2023. Six sprints auront lieu lors des Grands Prix de Chine, de Miami, d'Autriche, des États-Unis, du Brésil et du Qatar. Shanghai et Miami n'avaient encore jamais été le théâtre d'une course sprint, et remplacent l'Azerbaïdjan et la Belgique.
Curiosité de ce calendrier, trois Grands Prix auront lieu le samedi pour la première fois de l'histoire de la Formule 1. Si la course de Las Vegas ne posera pas de problème pour le public européen avec le décalage horaire (départ à 7h00 le dimanche), il ne faudra pas se tromper de jour pour les deux premiers rendez-vous de la saison. Les Grands Prix de Bahreïn et d'Arabie saoudite auront lieu les samedi (avec des premiers essais décalés au jeudi) pour respecter le ramadan.
2 mars : GP de Bahreïn (Sakhir)
9 mars : GP d'Arabie saoudite (Djeddah)
24 mars : GP d'Australie (Melbourne)
7 avril : GP du Japon (Suzuka)
21 avril : GP de Chine (Shanghai)
5 mai : GP de Miami
19 mai : GP d'Emilie Romagne (Imola)
26 mai : GP de Monaco
9 juin : GP du Canada (Montréal)
23 juin : GP d'Espagne (Barcelone)
30 juin : GP d'Autriche (Spielberg)
7 juillet : GP du Royaume-Uni (Silverstone)
21 juillet : GP de Hongrie (Budapest)
28 juillet : GP de Belgique (Spa-Francorchamps)
25 août : GP des Pays-Bas (Zandvoort)
1er septembre : GP d'Italie (Monza)
15 septembre : GP d'Azerbaïdjan (Bakou)
22 septembre : GP de Singapour
20 octobre : GP des Etats-Unis (Austin)
27 octobre : GP du Mexique (Mexico)
3 novembre : GP du Brésil (São Paulo)
23 novembre : GP de Las Vegas
1er décembre : GP du Qatar (Lusail)
8 décembre : GP d'Abou Dabi (Yas Marina)
Les écuries et pilotes : on prend (quasiment) les mêmes et on recommence
C'est du jamais-vu dans les annales de la Formule 1, le plateau reste inchangé d'une saison à une autre. Les 20 pilotes de la saison 2023 sont restés dans leur baquet pour l'exercice 2024, le premier sans le moindre pilote débutant. Pour les grands bouleversements, il va falloir attendre 2025, avec les fins de contrats de nombreux pilotes. Le premier domino XXL est tombé avant même le début de la saison avec le départ annoncé de Lewis Hamilton de Mercedes à Ferrari.
Parmi les rares nouveautés, deux écuries ont changé d'identité. Alfa Romeo n'est plus le partenaire de Sauber, qui court en son nom pour encore deux saisons avant l'arrivée d'Audi. La formation suisse se nomme désormais du nom d'un de ses partenaires, Stake F1… Tout du moins sur la majorité des Grand Prix. La publicité pour le casino et les paris en ligne étant interdits dans certains pays, Stake sera nommé Kick Sauber en Australie, Espagne, Belgique et au Qatar. L'ex-AlphaTauri n'a pas ce souci, et est devenue l'écurie Visa CashApp RB, ou plus sobrement "Racing Bulls" durant les courses.
La petite sœur de l'écurie Red Bull comptera aussi sur un autre changement de visage, celui du Français Laurent Mekies, ancien bras droit chez Ferrari et nouveau team principal de Racing Bulls. L'emblématique Günther Steiner a, lui, été mis à la porte par Haas, faute de résultats, remplacé par Ayao Komatsu, jusqu'alors responsable de l'ingénierie. Un temps mis en cause par une enquête chez Red Bull, Christian Horner a finalement été blanchi et maintenu à son poste.
Le plateau
Red Bull : Max Verstappen et Sergio Perez
Mercedes : Lewis Hamilton et George Russell
Ferrari : Charles Leclerc et Carlos Sainz
McLaren : Lando Norris et Oscar Piastri
Aston Martin : Lance Stroll et Fernando Alonso
Alpine : Esteban Ocon et Pierre Gasly
Williams : Alex Albon et Logan Sargeant
Visa CashApp RB (ex Alpha Tauri) : Yuki Tsunoda et Daniel Ricciardo
Stake F1 : Valtteri Bottas et Guanyu Zhou
Haas : Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg
Le règlement : un nouveau format pour les week-ends de sprint
Avant la révolution technique annoncée pour 2026, le règlement n'évoluera qu'avec parcimonie. Le principal changement devrait porter sur l'organisation des week-ends de course sprint, pour plus de clarté. La qualification de la course sprint aurait lieu le vendredi après-midi, au lieu du samedi en première partie de journée. La qualification pour le Grand Prix retrouverait sa position originelle le samedi en deuxième partie de journée, après la course sprint disputée en première partie de journée le samedi. Ces modifications approuvées par toutes les écuries doivent être officialisées d'ici la fin de la semaine.
Les autres nouveautés sont à la marge, entre un montant maximum d'amende revu à la hausse (1 million de dollars au lieu d'un quart de million), l'utilisation du DRS plus tôt en course ou l'autorisation d'écopes de refroidissement dans le cockpit pour refroidir les pilotes dans les courses les plus torrides de la saison, comme au Qatar ou à Singapour.