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Paris 2024 : La France accroche le Top 5 et deux records
Les athlètes français ont récolté un total de 64 médailles, leur moisson la plus conséquente aux JO, dont 16 en or, record d’Atlanta battu.
Elles sont passées à quelques centimètres, une pointe de pied trop avancée qui mord la ligne à 3 points, d’un exploit retentissant. Hier après-midi, en finale du tournoi olympique de basket et quelques heures après avoir vu leurs homologues masculins frôler l’or, les Bleues ont tenu la dragée haute aux "Invincibles" américaines. Mieux, elles les ont faites vaciller en les entraînant dans un duel physique et intense où le cœur prévalait sur la technique. Un match de tranchée au bout duquel Gabby Williams et ses partenaires ont échoué à un petit point des nonuples championnes olympiques, invaincues depuis 1992 et 61 matchs aux JO (66-67).
Une défaite au goût d’inachevé tant elles ont été si près du titre suprême. Une dernière médaille d’argent pour venir clore une journée où Elodie Clouvel avait aussi apporté sa breloque argentée en pentathlon moderne, huit ans après celle de Rio. Avec ces deux dernières récompenses, la France a collecté ses 63e et 64e médailles dans "ses" Jeux olympiques. Jamais, elle n’avait connu pareille réussite à l’exception des JO de Paris 1900, encore moins depuis l’après-guerre où son plus haut total s’élevait à 43 médailles. Un record établi à Pékin en 2008 et battu cette année après seulement 9 jours de compétitions.
Atlanta dans le rétro
L’autre marque qu’il s’agissait de ranger au rayon histoire : le nombre de médailles d’or. Là aussi, Paris 2024 constituera un nouvel absolu, une référence dont il faudra s’inspirer et vers laquelle tendre. Certes, les Français auront laissé filer beaucoup de titres, la faute à des méformes, des contre-performances mais aussi à une concurrence féroce. A l’image des basketteuses, on n’oubliera pas notamment ce titre à l’épée femmes en individuel évanoui pour une touche ou Cyréna Samba-Mayela à un centième de l’or et la gloire sur 100 m haies et on en oublie.
Malgré quelques déceptions mais aussi des surprises et l’avènement de Léon Marchand (5 médailles dont 4 en or), les athlètes français auront réussi leur pari et hissé la France au 5e rang des nations au tableau des médailles, classement dominé outrageusement par les Etats-Unis (126 médailles dont 40 en or) devant la Chine (91 médailles dont 40 en or) et le Japon (45 médailles dont 20 en or). En effet, un samedi doré a offert deux nouvelles médailles du plus beau métal avec le volley hommes toujours en apesanteur depuis Tokyo et en taekwondo. L’histoire retiendra que c’est Althéa Laurin qui aura ramené la 16 médaille d’or et permis d’effacer le record d’Atlanta en 1996 dans l’effervescence du Grand Palais. Une dernière communion entre une sportive et un public qui n’aura eu de cesse de vibrer. La fin d’une parenthèse enchantée de 19 jours. Dix-neuf jours qui auront fait renaître une certaine idée des Jeux olympiques, réconciliés avec son public après deux éditions (Tokyo 2021 et Pékin 2022) sur fond de pandémie et de tribunes vides. Dix-neuf jours où Paris aura été une fête fastueuse et permanente, avant de passer le flambeau à Los Angeles où le monde aura rendez-vous en 2028.