L’heure des retrouvailles a sonné pour Jude Bellingham et le Borussia Dortmund. Un an après que leurs chemins se soient séparés, l’international anglais et le club allemand vont à nouveau se croiser à l’occasion de la finale de la Ligue des Champions. Si certains comme Jadon Sancho seront heureux de le voir, le n°5 du Real Madrid n’a pas laissé un souvenir impérissable dans la Ruhr.

"Il s’est comporté comme une diva"

En trois saisons avec les Schwarz-Gelben, Bellingham aurait fait preuve d’une attitude assez déplacée selon des témoignages parues dans L'Equipe, trahissant un ego pour le moins proéminent. En effet, à seulement 18 ans, il aurait montré de l’agacement à ne pas être la star du club allemand, appréciant peu qu’Erling Haaland et ses buts en cascade prennent toute la lumière qu’il estimait mérité. Le départ du Norvégien en 2022 n’arrangea rien et peu à peu, l’Anglais se serait mis à dos le vestiaire, son attitude individualiste remarquée lorsqu’en fin de match il attendait que ses coéquipiers aient fini de saluer les supporters pour y aller seul à son tour. "Le départ de Bellingham a été un mal pour un bien. Il a évidemment des qualités incroyables et son potentiel est sensationnel mais il s’est comporté comme une diva, ce qui avait de quoi irriter ses collègues. C’est pourquoi son départ n’a pas été si mal vu et qu’il a quelque part libéré un certain nombre de joueurs", analyse Dietmar Hamann.

Un comportement peut-être dû à une certaine puérilité pour un joueur encore très jeune ou alors à une ambition dévorante. Depuis son arrivée au Real Madrid, il a acquis un statut autrement différent, aidé par une première partie de saison brillante et trouvé une scène à la hauteur de ce qu’il recherche. Samedi, il tentera de se donner raison d’avoir choisi les Merengues en remportant sa première Ligue des Champions à 20 ans. Dans le cas inverse, les retrouvailles avec les Allemands risquent de se révéler fort déplaisantes.