Qui aurait parié en plein milieu de saison sur la présence du Borussia Dortmund en finale de Ligue des Champions ? Pas grand monde, il faut l’admettre. Et pourtant, malgré un exercice de Bundesliga décevant sur le plan comptable, ponctué d’une cinquième place au classement final, les hommes d’Edin Terzic ont déjoué les pronostics sur la scène continentale. 

A la faveur d’un collectif parfaitement huilé et d’un état d’esprit irréprochable, le tout saupoudré d’une dose de réussite, le BVB se retrouve à un match d’un deuxième sacre dans la plus prestigieuse des compétitions. Seul hic, et pas des moindres, la formation d’Outre-Rhin va devoir renverser l’ogre madrilène, grand favori de ce duel et vainqueur de la compétition à 14 reprises au cours de sa riche histoire. Loin d’être un long fleuve tranquille. 

Le BVB avance sans complexe

Mais ne comptez pas sur Hans-Joachim Watzke, le président du BVB, pour capituler si facilement, d’autant plus que la qualification acquise au tour précédent face au PSG a prouvé que le club allemand était en capacité de renverser des montagnes. “Qui a donné un centime pour Dortmund contre le PSG ? Personne. Et nous ne les avons pas battus une seule fois. Nous les avons battus deux fois. Si nous en sommes capables, nous sommes aussi capables de gagner une finale si tout ce que nous proposons fonctionne”, rappelle le dirigeant lors d’un entretien accordé à AS. 

Même si le Real Madrid possède le record de victoires dans la compétition et ne connaît plus l’odeur de la défaite lorsqu’il se retrouve en finale, le dirigeant allemand l’assure, il y a une première à tout. “Donner à Madrid le statut de favori n’est pas une stratégie, c’est une vérité historique. Il faut rappeler que le club n’a jamais perdu une finale de Ligue des Champions (8/8 depuis la création de la Ligue des Champions en 1992, ndlr). Mais il y a toujours une première fois”, conclut-il. Une première fois que le Real Madrid tentera de retarder une nouvelle fois.