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Ligue des champions : L’émotion brestoise pour une première européenne
Vainqueur de Sturm Graz, Brest a réussi son baptême du feu en C1 à la grande fierté d’Eric Roy qui espère que le meilleur est encore à venir.
Ce 19 septembre 2024 restera comme un soir de magie, un de ses soirs bénis pour le Stade Brestois, qui pour sa première sortie sur la scène européenne a réussi sa prestation au-delà des attentes et fait un triomphe. Hier soir, les Bretons s’étaient donné rendez-vous avec leur histoire et sous les yeux de l’Europe, ils ont montré qu’ils n’étaient pas là, en Ligue des champions, par hasard. "Je ressens beaucoup de fierté, d’amour pour mon équipe, mes joueurs. Ils ont tellement donné l’année dernière, j’imaginais qu’on puisse perdre un peu cet état de grâce mais ce soir, ils ont été au rendez-vous, ils ont tout donné", n’en revenait pas Eric Roy après la rencontre.
"J’espère qu’on n’a pas tout vu"
Certes, les Finistériens ont été aidés par le but étrangement refusé aux Autrichiens après une dizaine de minutes pour un hors-jeu, mais ils auront surtout fait ce qu’il fallait pour être à la hauteur. D’abord quand Hugo Magnetti, qui avait promis ne pas vouloir faire de la figuration en C1, plaçait une demi-volée impeccable au ras du poteau droit adverse, puis en se remettant de l’égalisation contre son camp de Fernandes juste avant la pause grâce à Sima.
Courage, solidarité et efficacité, Brest pouvait savourer une victoire méritée dans un stade conquis par ce petit poucet sans complexe. Un succès qu’Eric Roy attribue autant à ses joueurs qu’à tout un club. "Le sportif a fait le travail sur le terrain mais en coulisses, il y a 50 salariés. J’ai ressenti cette communion avec le public (…) Tout le monde a été au diapason et ça fait plaisir", apprécie le technicien breton extrêmement fier de cette première réussie. Surtout, Roy espère que cette soirée ne sera pas la dernière. "J’espère qu’on n’a pas tout vu et que le meilleur est à venir (…) Quand tu gagnes le premier, tu peux te dire que le deuxième est jouable", a-t-il déclaré sans perdre sa lucidité en savant qu’il y aura "des matchs plus compliqués dans cette compétition".
Après une nuit mémorable, Brest n’a donc pas fini de rêver à ce conte de fées qui se prolonge décidément et dont il ne veut pas se réveiller. Suite du rêve dans quinze jours à Salzbourg.