Premier League : Lucas Digne remercie Unai Emery
Dans un entretien accordé à L’Equipe et publié ce mercredi, le latéral français a évoqué sa fierté de revenir en équipe de France mais aussi sa relation avec son manager à Aston Villa, auprès de qui il a beaucoup appris.
A 31 ans, Lucas Digne n’est plus un jeune premier mais il demeure dans le paysage du football français au point de dépanner encore en équipe de France. "Toujours là, dix ans après", s’est-il amusé dans un entretien qu’il a réalisé avec L’Equipe et publié ce mercredi 11 septembre.
En effet, appelé pour la première fois en mars 2014 comme un certain Antoine Griezmann, devenu le troisième joueur le plus capé de l’histoire de la sélection, l’ancien Lillois a effectué la semaine dernière son retour chez les Bleus après une éclipse de presque deux ans. Un retour qu’il doit à ses performances à Aston Villa et à la rencontre avec Unai Emery. "L’arrivée du coach Emery m’a fait franchir un cap. Il m’a donné énormément de conseils, m’a fait évoluer tactiquement, sur le positionnement. Par exemple, il m’a appris à mieux orienter mon corps sur les phases défensives. Je l’oriente vers mon défenseur central, toujours, afin d’être parfaitement aligné, et quand il y a un ballon dans le dos, on doit se tourner non pas vers la ligne mais vers notre but, en réalisant un petit arc de cercle afin de gagner du temps. Au début, ce n’est pas facile à adopter car on a d’autres repères mais ça vient petit à petit et c’est hyper efficace", a-t-il dévoilé au quotidien sportif français.
Plus fiable de Mendy ?
Un apport qui ne s’est pas limité au seul secteur défensif. En bon Espagnol, Emery s’est attaché à affiner la compréhension du jeu à son latéral français. "Il m’a également fait progresser, notamment, sur le positionnement de départ. Savoir quand il faut attaquer, tout en gardant la liberté de déplacement", note-t-il. Une donnée importante tant l’apport des latéraux compte dans le football moderne.
Des progrès que Didier Deschamps a pu constater, tout comme la disponibilité du joueur, à la différence de Ferland Mendy, passé devant dans la hiérarchie mais dont le physique fragile semble l’obliger à choisir entre club et sélection. Moins dense que le Madrilène, Digne offre en revanche une certaine sécurité défensive et une expérience louable au haut niveau comme un état d’esprit exemplaire, en atteste ses 90 minutes pleines contre la Belgique. "C’est toujours un plaisir de retrouver le château et le maillot bleu. Tous les joueurs de foot rêvent de le porter", a-t-il déclaré affirmant vouloir prouver que malgré la concurrence à son poste (Théo Hernandez, Mendy, Camavinga), il mérite sa place chez les Bleus.