Premier League : La vente d'Everton se précise
Le groupe Friedkin a annoncé, ce lundi 23 septembre, être arrivé à un accord avec Farhad Moshiri pour lui racheter ses parts et devenir actionnaire majoritaire du club anglais.
Il semblerait que John Textor se soit fait coiffer au poteau. Alors qu’il comptait s’emparer d’Everton, le propriétaire de l’Olympique Lyonnais aurait manqué le coche. Ce lundi 23 septembre, le groupe Friedkin a annoncé avoir trouvé un accord avec Farhad Moshiri pour prendre les commandes du club anglais. "Nous sommes heureux d'avoir conclu un accord pour devenir les gardiens de ce club de football emblématique. Nous nous concentrons sur l'obtention des autorisations nécessaires pour finaliser la transaction", peut-on lire dans le communiqué publié par le groupe américain.
Un faux-départ cet été
Ce dernier devrait ainsi acquérir toutes les parts détenues par l’homme d’affaires iranien soit 94 % du club. Les détails financiers auraient été réglés, contrairement à ce qui s’était produit en juillet dernier, et les Américains attendraient à présent seulement la validation par les autorités de régulation que sont la Premier League, la fédération anglaise de football et la Financial Conduct Authority. "Nous sommes impatients d'assurer la stabilité du club et de partager notre vision de son avenir, y compris l'achèvement du nouveau stade d'Everton à Bramley-Moore Dock", est-il ensuite écrit dans le communiqué.
Si la vente était bien entérinée, le groupe Friedkin acquerrait son troisième club de football après l’AS Rome et l’AS Cannes. Son objectif sera alors de redresser une institution en déliquescence qui flirte avec la relégation depuis plusieurs saisons et connaît des problèmes de trésorerie, lui ayant valu un retrait de points la saison dernière notamment. Le futur propriétaire américain avait d’ailleurs déjà commencé à injecter de l’argent dans le club puisqu’il lui avait récemment prêté 240 millions d’euros. Une somme qui pourrait se transformer en capital dans le cadre de la transaction en cours.
Après 5 journées de Premier League, les Toffees, déjà éliminés en Carabao Cup, sont actuellement avant-derniers et ne comptent qu’un point grâce au nul obtenu samedi à Leicester (1-1). Cet accord pourrait marquer la fin d’un long feuilleton qui aura vu plusieurs échecs comme celui de 777 Partners en début d’année et donc celui de John Textor, pas assez rapide pour se débarrasser de ses parts (45 %) à Crystal Palace et ainsi se conformer aux règles imposées par la Premier League.