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Premier League : Erik Ten Hag et Noussair Mazraoui critiquent les calendriers
En conférence de presse, le manager de Manchester United et son latéral ont tous deux regretté l’augmentation déraisonnable du nombre de matchs.
La parole s’est totalement libérée. Profitant de l’appel d’air créé par Rodri, dont la prise de position a servi de catalyseur d’un malaise plus profond, les acteurs du monde du football n’en finissent plus de dire leur aversion pour des calendriers toujours plus chargés.
Ce mardi 24 septembre, à deux jours d'entrer en lice en Ligue Europa contre Twente, ce sont Erik Ten Hag et Noussair Mazraoui qui ont tenu à ajouter leurs voix au concert de critiques sur la multiplication inconsidérée du nombre de rencontres à disputer par saison. "Je pense que si nous avions une réponse à cette question, beaucoup de joueurs seraient capables de jouer 70 matches par saison, mais en réalité, les grandes équipes qui jouent beaucoup de matches ne sont pas en mesure de jouer tous ces matches. Un ou deux joueurs jouent jusqu'à 70 matches et sont en forme toute la saison", a expliqué le latéral des Red Devils qui voit la situation s’aggraver d’année en année avec toujours plus de blessés à déplorer.
"Inévitable que les joueurs se blessent"
L’un des derniers de cette liste n’est autre d’ailleurs que Rodri, probablement victime d’une rupture d’un des ligaments du genou contre Arsenal. Habitué à jouer plus de 40 matchs par saison avec des pointes au-delà de 60, le milieu espagnol a probablement payé la fatigue accumulée. "Il est presque inévitable que les joueurs se blessent à cause de la surcharge due à un si grand nombre de matches", a constaté Erik Ten Hag, un brin fataliste.
S’il craint pour la santé des principaux acteurs, le manager néerlandais juge ce spectacle aussi délétère pour le football en général. "Il y a trop de matches. C'est clair. Il y a trop de compétitions. Les meilleurs joueurs sont surchargés et ce n'est pas bon pour le football. C'est peut-être bon pour le commerce, mais il y a une limite", a-t-il poursuivi. Une limite que les dirigeants du football n’ont pas encore arrêtée et qui crispe de plus en plus joueurs et entraîneurs, plus que jamais unis dans ce combat.