Quand il évoque l’actualité d’Arsenal, Arsène Wenger est écouté avec une extrême attention. Et pour cause. Ancien entraîneur emblématique des Gunners entre 1996 et 2018, l’homme de 75 ans ans a marqué de son empreinte l’histoire de l’écurie anglaise et reste celui qui a apporté le dernier titre en Premier League du club londonien, en 2004, au terme d'une saison où les Canonniers n'avaient perdu aucun match. Mais aujourd'hui, son ancien joueur devenu coach de l’équipe première, Mikel Arteta, pourrait bien permettre à Arsenal de regoûter à la saveur d’un titre de champion d'Angleterre puisque les Gunners occupent actuellement la deuxième place du championnat après 25 journées, à sept points du leader, Liverpool. 

“Mais il y a un super favori clair"

Un retard que les hommes de Mikel Arteta pourraient réussir à combler d’ici la fin de la saison ? Pas forcément selon Arsène Wenger, lui qui a récemment été invité à commenter la réussite actuelle de son ancienne formation, pas épargnée par les blessures dans son secteur offensif ces derniers temps, tout en livrant son opinion sur le sprint final qui débutera incessamment sous peu. "25 matchs ont déjà été joués cette saison, et Liverpool en a perdu un seul (0-1 face à Nottingham Forest en septembre). Ils doivent donc en perdre au moins trois lors des 13 prochaines journées. À l'instant T, cela paraît peu probable, à moins qu'ils s'effondrent totalement”, a dans un premier temps estimé l’Alsacien lors de son passage au micro de beIN SPORTS. 

Pessimiste quant aux chances de voir les hommes de Mikel Arteta renverser la situation au vu de la maîtrise collective, les résultats et la confiance accumulée par Liverpool depuis le début de la saison en Premier League, Arsène Wenger va en revanche tenter de faire tout son possible pour enrayer la dynamique actuelle des Reds et faire pencher la balance du côté des Gunners. “Mais il y a un super favori clair, et de l'autre côté Arsenal doit faire une série parfaite en remportant tous ses matchs pour avoir une chance. Je prie, je prie, mais je dois améliorer la qualité de mes prières". Ne reste plus qu’à savoir si la foi de l’actuel directeur du développement du football mondial à la FIFA permettra aux Gunners de tutoyer de nouveau les sommets au Royaume de sa Majesté.