Comme sa grande sœur la Ligue des champions, la Ligue Europa a suivi la mode et bouleversé son format pour épouser les mêmes contours à 36 équipes engagées dans une phase de ligue avec les 8 premiers directement qualifiés pour les huitièmes de finale et les 16 suivantes envoyées en barrages. Une nouvelle formule qui s’accompagne aussi d’un tirage au sort transfiguré où l’intelligence artificielle décide des adversaires des différents protagonistes.

D’un bout à l’autre de l’Europe

Ce vendredi 30 août, à Monaco, le hasard informatique s’est montré plus clément avec l’Olympique Lyonnais qu’avec ses homologues engagés à l’étage supérieur (PSG, Monaco, Brest et Lille). Le club de John Textor s’en est sorti en évitant les plus grosses pointures de la C3, à savoir Manchester United, l’AS Rome, le FC Porto, Tottenham ou l’Ajax Amsterdam. Du premier chapeau, les Lyonnais ont hérité de l’Eintracht Francfort mais à domicile, une chance, et d’un déplacement à Glasgow pour y affronter les Rangers à l’Ibrox Stadium. Il devrait y régner une ambiance magnifique tout comme à Istanbul où il faudra aller défier Fenerbahçe, sans oublier un détour par l’Allemagne à Hoffenheim et un voyage aux confins du continent en Azerbaïdjan où se produit Qarabag. Pour la partie à domicile, outre les coéquipiers de Hugo Ekitike, l’OL accueillera les Grecs de l’Olympiakos et les Turcs du Besiktas, deux clubs qui viendront avec leur colonie de supporters déchaînés. Enfin, le dernier adversaire des Lyonnais sera le club bulgare de Ludogorets.

Cap au nord pour Nice

Comme les Rhodaniens, les Niçois ont aussi eu le loisir d’assister au tirage et ont pu constater qu’ils affronteront aussi les Glasgow Rangers. Seule différence, ce sont les Azuréens qui recevront les Ecossais chez eux à l’Allianz Riviera. L’enceinte méditerranéenne sera également l’hôte de la Real Sociedad, des Norvégiens de Bodø/Glimt et des Néerlandais de Twente. En ce qui concerne ses déplacements à venir, la formation dirigée par Franck Haise mettra le cap au nord puisqu’à l’exception d’un court voyage à Rome face à la Lazio, elle se rendra en Belgique pour y rencontrer l’Union Saint-Gilloise, en Hongrie au pays du Ferencvaros et enfin en Suède à Borås où réside l’IF Elfsborg.

Nice et Lyon sont donc fixés sur leur sort et peuvent résolument envisager d’aller plus loin dans la compétition au regard d’une opposition relativement homogène et à condition d’évoluer à leur niveau en évitant les pièges d’une compétition qui se plaît à en tendre là où on ne les attend pas.