Ligue Europa : L’Olympique Lyonnais se méfie de Besiktas
De passage en conférence de presse à la veille d’un affrontement périlleux face à Besiktas, Saïd Benrahma s’est confié sur la difficulté de la tâche que lui réserve l’adversaire turc.
Jamais deux sans trois pour l’Olympique Lyonnais ? Sorti vainqueur de ses deux premières sorties en Ligue Europa cette saison face à l’Olympiakos (2-0) et les Glasgow Rangers (4-1), le club rhodanien vise maintenant la passe de trois. Opposés ce jeudi au Groupama Stadium à Besiktas dans le cadre de la troisième journée de la compétition, les hommes de Pierre Sage vont en effet tenter de surfer sur leur dynamique actuelle, eux qui viennent d'enchaîner cinq succès de rang toutes compétitions confondues, et ainsi montrer à leur public que ce début de saison en dents de scie en Ligue 1 n’est plus qu’un lointain souvenir.
Quatre jours après avoir facilement disposé du Havre à la faveur d’une prestation de grande qualité symbolisée par un récital offensif (4-0), et ainsi conforté sa septième place au classement en Ligue 1, l’Olympique Lyonnais aborde ce duel continental l’esprit serein. “En ce moment, tout se passe bien. L’équipe tourne, le coach fait jouer tout le monde, ça fonctionne, et l’Europe, c’est toujours bien”, a rappelé dans un grand sourire Saïd Benrahma ce mercredi face à la presse, lui qui a ensuite pris son temps pour expliquer les raisons de la métamorphose rhodanienne. Une métamorphose qui résulte avant tout d’un changement dans l’état d’esprit du groupe et de sa façon d' aborder les rencontres collectivement.
“Ce n’est jamais facile à ce niveau”
“Rien n’a vraiment changé, c’est juste qu’on était dans une mauvaise passe, et on a su redresser la situation. Ça a duré deux ou trois matchs, puis on s’est remis au travail, et maintenant tout va bien. Il faut continuer sur cette lancée. Peut-être que nous mettons plus d’intensité maintenant, c’est un travail collectif. Tout le monde presse, une vraie équipe s'est formée, un esprit s’est créé, et tout le monde joue vers l’avant”, s’est félicité l’international algérien.
Tout heureux d’apporter sa pierre à l’édifice dans ce redressement encore inespéré il y a un mois, l’attaquant rhodanien refuse de s’enflammer pour autant alors que se dresse devant lui l’actuel dauphin de Galatasaray en Süper Lig. “C'est quand même un grand club, ils sont deuxièmes en Turquie. C’est une très bonne équipe, donc évidemment c’est un gros match. Il faut savoir répondre présent dans les grands matchs. Mais chaque match est un gros match, ce n’est jamais facile à ce niveau”, a-t-il martelé à la veille d’un rendez-vous estampillé à risques en raison de la réputation sulfureuse des groupes de supporters adverses. Alors que la formation rhodanienne a fait le nécessaire pour préserver le calme et l’ordre dans les tribunes du Groupama Stadium, les protégés de Pierre Sage tenteront, eux, de bousculer leur prochain adversaire sur le rectangle vert.