Ligue Europa : Adli lance le choc face à l’Atalanta
Alors que le Bayer Leverkusen est toujours en course pour réaliser un triplé historique et terminer la saison invaincu, Amine Adli s’est projeté sur ces dernières échéances palpitantes.
De “Neverkusen” à “Meisterkusen”. Longtemps moqué par tous les autres cadors du football allemand pour son incapacité à s’imposer sur la scène nationale, le Bayer Leverkusen s’est enfin détaché de cette étiquette en remportant pour la première fois de son histoire la Bundesliga. Mieux encore, les hommes de Xabi Alonso ont réalisé cet exploit en terminant invaincus, et espèrent prolonger cette série, longue de 51 matches désormais, jusqu’à la fin de la saison et ainsi réaliser le triplé.
Pour assouvir cet objectif certes ambitieux mais en tout point historique, le Bayer Leverkusen devra toutefois prendre le meilleur sur Kaiserslautern en finale de Coupe d’Allemagne (25 mai), et avant cela vaincre l’Atalanta Bergame en finale de la Ligue Europa ce mercredi (21h). A quelques heures de cette partie ô combien capitale face à La Dea, Amine Adli a lancé le choc en évoquant les contours de cette saison. “C’est une sensation bizarre. Aucun de nous ne se rappelle ce que c’est de perdre et comment réagir en cas de défaite”, révèle-t-il dans un entretien accordé au Guardian, avant de continuer.
"On ne réalise pas vraiment ce qu’il se passe"
“On est dans la période la plus importante de la saison, ce n’est pas le moment de se déconcentrer. Oui, nous avons réalisé quelque chose de formidable en restant invaincu, mais perdre ces deux finales ferait vraiment mal. ” Mais quel est le secret de ce groupe qui apparaît si serein et confiant au moment d’aborder deux finales ? L'ailier a sa petite idée. “Dans le vestiaire, on est très calmes. On ne réalise pas vraiment ce qu’il se passe, on est dans notre bulle. Nous jouons ensemble depuis trois ou quatre ans, et l’ambiance est incroyable. C’est un plaisir de venir travailler tous les matins et de voir ses amis”, conclut ainsi l’ancien toulousain.
Une chose est certaine. Si la saveur de la défaite lui reviendra à un moment donné, ce n’est pas ce mercredi, à Dublin, que le jeune joueur de 21 ans aimerait la regoûter. Un jour peut-être, mais le plus tard possible. Histoire de conserver ce surnom d’invincible encore un petit moment.