Ligue des Nations : Une revanche à prendre pour les Belges
Éliminée par la France en huitièmes de finale de l'Euro 2024, la Belgique entend bien battre enfin sa voisine après neuf ans d'échec.
La cicatrice est encore fraîche et la douleur toujours vive. En juin dernier, la Belgique sortait sans gloire dès les huitièmes de finale de l'Euro 2024 (0-1). Une élimination concédée face à l'équipe de France qui laisse encore beaucoup de regrets à Domenico Tedesco. "Dans un match à élimination directe, il est normal d'analyser son adversaire, surtout de cette envergure. Cela aurait été une folie de ne pas s'adapter à un tel adversaire, mais nous nous sommes peut-être un peu trop adaptés. Nous n'avons pas joué comme d'habitude avec le même pressing. Normalement, vous devez forcer l'adversaire à s'adapter à vous, pas l'inverse", a expliqué en conférence de presse le sélectionneur de la Belgique.
Plus de sérénité sans enjeu
Cette défaite était surtout la troisième de suite dans un match à élimination directe contre les Bleus après les demi-finales de la Coupe du monde 2018 (0-1) et de Ligue des Nations en 2021 (2-3). Des rencontres que les Belges ont donc du mal à négocier face à des voisins qu'ils ne parviennent plus à mater depuis 9 ans. La dernière fois, c'était en 2015 à l'occasion d'une affiche amicale. Eden Hazard et ses partenaires avaient alors livré une première heure de grande qualité, inscrivant 4 buts dont un doublé pour Marouane Fellaini avant que les Bleus ne maquillent le score dans les derniers instants grâce à Nabil Fekir et Dimitri Payet (3-4).
"Le match de l'Euro était à quitte ou double, là c'est très différent", confirme Tedesco qui ne veut pas non plus rester coincé dans le passé. "Je mentirais si je disais que tout est oublié, ça brûle toujours, mais c''est plus important de regarder vers l'avant", a-t-il poursuivi. Un nouveau match pour espérer ouvrir un nouveau cycle vertueux alors que les Diables Rouges n'ont plus vaincu plusieurs fois de suite les Tricolores depuis 1966 (5 succès de rang entre 1961 et 1966, ndlr).