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Ligue des Nations : Lee Carsley s’est trompé face à la Grèce
Ligue des Nations : Lee Carsley s’est trompé face à la Grèce
Les deux premières sorties de l’Angleterre version Lee Carsley avaient donné le sentiment d’un renouveau. Une vague offensive réjouissante dont s’était délectée en particulier Jack Grealish, repositionné en meneur de jeu d’une équipe devenue emballante par séquence.
Hier soir contre la Grèce, le milieu de Manchester City n’était tout simplement pas sur la feuille de match et le sélectionneur irlandais des Three Lions avait décidé de faire un pari en alignant Cole Palmer en pointe dans un rôle de faux 9, destiné à faire le lien avec un milieu où cohabitaient Phil Foden et Jude Bellingham, positionné en retrait devant la défense à côté de Declan Rice. "Avec les joueurs que nous avons, nous devons être audacieux par moment et créatifs avec nos systèmes de jeu", se justifie Lee Carsley pour expliquer son choix de départ.
Une expérience reconduite ?
La formule offensive, réhaussée par les ailiers Bukayo Saka et Anthony Gordon sans oublier Trent Alexander-Arnold autorisé à venir créer le surnombre au cœur du jeu, avait de quoi séduire mais elle s’est révélée totalement inopérante et même contre-productive puisqu’en fin de compte, les Anglais ont couru après le score et ont même fini par perdre dans les arrêts de jeu (1-2). Un revers qu’assume pleinement le sélectionneur des Three Lions. "Je pensais que c’était important d’essayer quelque chose de différent et je suis heureux d’en prendre la responsabilité. C’était mon idée. J'y ai longuement réfléchi, en termes de construction et de sensations. Nous avons essayé quelque chose de différent en essayant de surcharger le milieu de terrain. Nous avons essayé pendant 20 minutes hier [mercredi], nous avons expérimenté. Nous sommes déçus que cela n'ait pas fonctionné, mais je ne pense pas qu'il faille exclure la possibilité d'essayer quelque chose de différent. Nous devrons réessayer. C'est certainement une option pour l'avenir", s’est-il défendu, considérant que l’expérience ratée de Wembley méritait un autre essai dans d’autres circonstances et avec d’autres intentions.
En prenant la suite de Gareth Southgate, Lee Carsley s’est en effet donné un objectif : libérer les énergies offensives d’une Angleterre au fort potentiel dans le domaine mais souvent corsetée. Le fait qu’il sache son passage limité renforce également ses convictions. "Ma mission est claire depuis le début : je fais trois rassemblements. Il reste trois matches et j'espère que je retournerai ensuite chez les moins de 21 ans", a-t-il expliqué, comme pour rappeler que le poste n’était pas le sien et qu’il ne comptait pas spécialement s’y accrocher si la Fédération anglaise jugeait quelqu’un meilleur que lui.
Dans deux jours en Finlande, Lee Carsley aura une première occasion de montrer que ses intuitions peuvent se révéler justes. Une chose est sûre, qu’il décide encore d’innover ou revienne à un schéma plus classique, il n’en fera qu’à sa tête et l’assumera pleinement. Une forte tête avec des idées, peut-être finalement ce que l’Angleterre attend et ce dont elle a besoin.