Ligue des Nations : La famille Maldini dans l’histoire
En entrant en jeu à la 74e minute, Daniel Maldini a fait ses débuts en sélection italienne, succédant à son père et son grand-père. Du jamais vu dans l’histoire de la Squadra Azzurra.
On ignore les sentiments qui ont habité Paolo Maldini au moment où il a vu son fils enlever son survêtement et se positionner près du quatrième arbitre avant d’entrer en jeu. Alors que l’Italie venait d’inscrire son troisième but contre Israël, Luciano Spalletti décida de procéder à un double changement et d’envoyer sur le terrain Daniel Maldini.
A 23 ans, l’attaquant de Monza savait que sa chance viendrait lors de ce rassemblement et réalisait ainsi son revers en remplaçant Giacomo Raspadori, celui de devenir international. Un quart d’heure au cours duquel il participa à l’action (avant-dernier passeur) du quatrième et dernier but italien inscrit par Giovanni Di Lorenzo. "Je suis heureux que mes parents soient venus, je discuterai du match avec eux quand je rentrerai à la maison. C'était une émotion forte et positive. Je suis très heureux d'avoir joué et que le match se soit bien déroulé... J'espère avoir apporté un peu de qualité (à l'équipe), même s'il y en a déjà beaucoup. J'essaie d'aider autant que je peux", a réagi le nouveau joueur de la Squadra Azzurra.
Unique en Italie
Depuis sa place en tribunes, son illustre père a dû profiter de chacune des 16 minutes passées par son fils sur le terrain avec ce maillot iconique. Une fierté intense qu’aurait certainement partagé Cesare, le grand-père, pionnier de ce qu’on peut dorénavant présenter comme la dynastie Maldini. Car en entrant en jeu hier en Ligue des nations, Daniel est devenu la troisième génération de Maldini à défendre les couleurs de l’Italie. Du jamais-vu dans l’histoire du football transalpin. Tout avait commencé le 6 janvier 1960 quand Cesare avait honoré la première de ses 14 sélections contre la Suisse. Vingt-huit ans plus tard, c’était au tour de Paolo de se parer de bleu à Split à l’occasion d’un duel contre la Yougoslavie. La première de ses 126 apparitions en équipe nationale.
A son échelle, Daniel a donc ouvert son chapitre avec l’Italie sous les yeux de ses parents et seul le temps dira la trace qu’il laissera avec les Azzurri. Une chose est certaine, lui et sa famille ont déjà marqué l’histoire de leur pays et du football. Et la dynastie Maldini est peut-être loin d’être finie.