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Ligue des Nations : Didier Deschamps fait l’éloge d’Antoine Griezmann
En marge de l’annonce de sa liste pour affronter Israël et la Belgique, le sélectionneur de l’équipe de France a évoqué la retraite internationale d’Antoine Griezmann et son impact sur les Bleus.
Didier Deschamps n’avait certainement pas prévu de se passer d’Antoine Griezmann mais les circonstances et une retraite internationale annoncée inopinément lundi dernier ne lui ont pas laissé le choix. Ce jeudi, le sélectionneur de l’équipe de France a, pour la première depuis novembre 2013, composé une liste sur laquelle ne figurait pas le nom du natif de Mâcon. "Ça fait drôle de ne pas le voir (...) Je ne peux que le remercier pour tout ce qu'il a fait et apporté en équipe de France. Il n'arrête pas sa carrière non plus. C'est un très bon exemple à suivre pour les jeunes. Cela n'a pas été simple pour lui dans sa carrière, y compris en équipe de France. Il a toujours été généreux. C'était un leader sur le terrain, à sa manière, il était spontané. C'est une page qui se tourne", a souligné Didier Deschamps, très attaché à un joueur qu’il a fait débuter chez les Bleus et avec qui il a tout connu au cours de la dernière décennie. "Antoine est arrivé en 2014 et il aurait pu arriver avant sa petite escapade (une virée avec les Espoirs, ndlr). La relation humaine est quelque chose de très importante pour moi et avec lui, j'ai une relation privilégiée. Je ne peux pas rester insensible aux discussions qu'on a pu avoir toutes ces années jusqu'à cette dernière", a-t-il ensuite concédé.
Aucune négociation
S’il aurait aimé partagé un autre rassemblement avec son milieu offensif, l’ancien entraîneur de l’AS Monaco a avoué qu’il n’aurait rien pu dire ou faire pour le faire revenir sur sa décision. "Tous les joueurs ont cette question dans la tête à un moment et ça prend plus ou moins de temps à mûrir. Mais quand ils ont le sentiment que c'est le moment et qu'il faut arrêter, il faut respecter leur décision. Ce n'était pas un Antoine en pleine réflexion. Il avait déjà pris sa décision après une réflexion aboutie. Sans sa décision, il serait là aujourd'hui", a-t-il dit, évoquant l’appel qu’il a reçu lundi du joueur de l’Atlético de Madrid peu avant qu’il n’officialise son choix d’arrêter la sélection.
Plus qu’avec Hugo Lloris, Olivier Giroud et Raphaël Varane, le pas de côté de Griezmann pose un problème d’ordre tactique à Didier Deschamps qui va devoir repenser complètement son animation. "Sans lui on joue différemment. Ce n'est pas possible de le remplacer poste pour poste. C'est une certitude mais c'est parce qu'il a eu une tellement grande influence de par sa qualité technique et la capacité qu'il avait dans le volume de jouer aussi à répéter les efforts (…) Il avait une qualité propre qui faisait de lui un joueur à part", a noté le sélectionneur qui n’exclut pas de conserver le même système à condition de l’adapter au joueur qui prendre la place de l’ancien n°7 des Bleus. Une énigme tactique que les matchs contre Israël et la Belgique vont aider à cerner. Une chose est sûre, cette équipe de France ne ressemblera en rien aux précédentes. On ne remplace pas une légende comme ça.