Ligue 1 : Roberto De Zerbi se méfie de Strasbourg
A deux jours d’un affrontement entre l’OM et Strasbourg en clôture de la 6ème journée de Ligue 1, Roberto De Zerbi a estimé que le RCSA était un adversaire redoutable.
Voilà des propos qui devraient faire plaisir aux Strasbourgeois. En revanche, moins aux Lyonnais. Cinq jours après la victoire spectaculaire de l'Olympique de Marseille au Groupama Stadium à l’occasion de l’Olympico (3-2), Roberto De Zerbi a en effet estimé en conférence de presse que la confrontation à venir face au RC Strasbourg sera plus délicate à négocier que la précédente. La raison de cette sortie plutôt tranchante vis-à-vis de la troupe de Pierre Sage ? Le groupe phocéen s’apprêterait à faire face une formation alsacienne plus conquérante, réaliste et disciplinée. Tout simplement.
“Je pense que c’est un match plus difficile que celui de Lyon parce qu’ils ont des joueurs qui courent plus, ils ont plus d’intensité. Aller à Lyon, c’est toujours une grosse affiche, un match de "prestige" et donc on peut penser qu’aller à Strasbourg c’est moins attrayant, que Strasbourg est une équipe inférieure, mais ce n’est pas vrai”, a dans un premier temps relevé l’ancien entraîneur de Brighton, lui qui ne souhaite surtout pas que ses protégés se reposent sur leurs lauriers et prennent de haut l’actuel dixième de Ligue 1, tenu en échec face au LOSC le week-end dernier au terme d’un match riche en buts (3-3).
“Je pense que c’est un match vraiment difficile”
“C’est une équipe qui marque énormément de buts, ils ont fait match nul à Lille le week-end dernier, mais ils auraient vraiment pu marquer un quatrième ou un cinquième but. Ils ont vraiment eu des opportunités, des occasions claires face au gardien. Je pense que c’est un match vraiment difficile, mais on veut l’emporter surtout, puisqu’on est en haut du classement et qu’on veut le rester”, a conclu avec une certaine franchise Roberto De Zerbi. Dauphin du PSG au classement, l’OM va donc essayer de bien négocier ce déplacement périlleux en terres alsaciennes pour tenter de suivre le rythme effréné de son ennemi juré.