Ligue 1 : Montpellier sans défense et au fond du trou
Balayés à Rennes, les Héraultais ont reculé d’un rang au classement et est entré dans l’histoire du football français comme l’équipe ayant encaissé le plus de buts après seulement quatre journées au XXIe siècle.
Ce n’est certainement pas le début de saison que Montpellier avait imaginé. Si le club héraultais ne se voyait certainement pas tutoyer le Paris Saint-Germain en Ligue 1, il ne pensait pas non plus qu’il évoluerait à l’opposé du champion en titre et leader.
Après un nul en ouverture contre Strasbourg (1-1), il a enchaîné avec trois défaites cinglantes. Il y a d’abord eu celle du Parc des Princes (0-6), puis celle à domicile contre Nantes avant la trêve internationale (1-3) et enfin la nouvelle débâcle d’hier à Rennes (0-3). En l’espace de quatre rencontres, les Héraultais ont déjà encaissé 13 buts. Il s’agit tout simplement du pire total à ce stade de la compétition au XXIe siècle, et du jamais vu depuis Strasbourg en 2000.
Le mauvais exemple de Strasbourg
Un parallèle qui ne devrait pas réjouir les supporters de la Paillade puisqu’il y a 24 ans, les Alsaciens avaient été plombés par leur défense dispendieuse. Lestés de 61 buts après 34 journées pour seulement 28 inscrits, ils avaient fini bons derniers et avaient été relégués. Un destin que les Héraultais espèrent éviter. "Il faut être au bon endroit, être encore plus discipliné, être encore plus agressif dans la conquête du ballon et l’utilisation aussi (…) Le mal, il est avant tout défensif. C’est un collectif et chacun a une partition à faire sur le terrain, comment il défend, comment il attaque. En fait, c’est la même chose. Comme je l’ai dit, je ne suis pas négatif. Il y a eu des bonnes choses. Après, il faut rester solidaire. Il faut persévérer, il faut prendre des points contre Auxerre, la semaine prochaine. Tous les matchs sont importants, il faut ramasser des points. Pour se sauver, il faut gagner des matches", a réagi Michel Der Zakarian. Un discours mesuré et réaliste de la part d’un entraîneur qui s’y connaît en lutte pour le maintien. A lui de trouver les bons mots et les bons ressorts pour relancer un groupe où les absents sont légion (Jullien, Kouyaté, Chotard, Al-Tamari, Sylla, Sainte-Luce, Mincarelli, Omeragic).