Retour au pays pour le plus Anglais des Français. Révélé sous les couleurs de l’ASSE puis du Stade Brestois, Neal Maupay avait pris la décision en 2017 de traverser la Manche, direction l’Angleterre, afin de donner un nouvel élan à sa carrière. Au Royaume de sa Majesté, il s’est par la suite taillé une solide réputation d’avant-centre conquérant mais aussi de finisseur lors de ses passages à Brentford, Brighton et Everton. Devenu finalement indésirable aux yeux des Toffees, il a privilégié un retour dans l’Hexagone cet été pour retrouver du temps de jeu, du rythme et des sensations. 

Ainsi, c’est dans cette optique qu’il a paraphé un contrat avec l’OM dans les dernières heures du mercato. Et ce même si une arrivée dans le sud de la France n’était pas dans ses plans initiaux. "Le plan n'était pas forcément de revenir en France, mais quand un club comme l'OM vous appelle avec l'un des meilleurs coachs au monde, c'est devenu une évidence", a ainsi avoué le nouvel élément de l’effectif phocéen ce lundi lors de sa conférence de presse de présentation, lui qui vient de vivre des derniers jours assez prenants compte tenu des coulisses de son transfert. 

Compatible avec l’ADN de l’OM ? 

"C’est un peu spécial, je suis arrivé à la toute fin du mercato. J’étais direct dans le bain avec les premières minutes à Toulouse. On s'est entraînés jusqu'à samedi, on a repris aujourd'hui, j'ai hâte d'enchaîner les entraînements et les matchs". Même si son premier match sous ses nouvelles couleurs face au Téfécé est vite arrivé et que tous les évènements se sont enchaînés, Neal Maupay a assuré que sa mentalité, son caractère bien trempé et ses qualités balle aux pieds peuvent être compatibles avec l’ADN de l’Olympique de Marseille.    

"Je pense que ça va bien se passer si l'équipe gagne et que je marque des buts. Je donne tout sur le terrain, c'est ma façon de jouer. Quand je suis dans un projet, je le fais à fond. Marseille est une ville avec beaucoup de ferveurs et beaucoup d'attentes. Les supporters sont intenses, ils ont le sang chaud, ça peut marcher entre nous", a-t-il concédé à quelques jours d’un affrontement face à Nice, son club formateur (14 septembre). Un match qui aura donc une saveur particulière. "C'est mon club formateur, c'est spécial pour moi (...) Même contre d' anciennes connaissances, j'aurai encore plus envie de gagner”. Le message est passé et les Aiglons sont maintenant prévenus.