Ronald Koeman a la dent dure et n’a semble-t-il toujours pas digéré le traitement que lui a réservé Joan Laporta. Après son retour à la présidence du FC Barcelone en mars 2021, le dirigeant catalan se débarrasse du Néerlandais dès le mois d’octobre. Depuis, le buteur de la finale de la Ligue des Champions en 1992 (1-0 a.p. contre la Sampdoria, ndlr) ne manque pas une occasion de tancer son ancien président. En marge de la Koeman Cup organisé par sa fondation, le sélectionneur des Pays-Bas a pointé du doigt le manque de respect de l’actuelle direction barcelonaise. "Ces dernières années, le problème du Barça a été que Messi n'est pas là, que je ne suis pas là, que Xavi n'est pas là.... Je pense que la meilleure chose à faire est de respecter les légendes du club. C'est bien plus important que de se battre pour un seul joueur. Le Barça doit être au sommet et ces dernières années, il n'a pas été en mesure de rivaliser. Je pense que c'est à cause du conseil d'administration qui travaille d'une manière qui n'est pas bonne", a-t-il critiqué, évoquant au passage les tractations autour du potentiel transfert de Nico Williams.

Une comparaison avec le Real Madrid

Pour appuyer son propos, l’ancien défenseur a choisit de faire le parallèle avec le Real Madrid, estimant que la politique madrilène est plus cohérente pour atteindre les sommets et y rester. "À bien des égards, Madrid est supérieur au Barça. Je sais que le Barça a beaucoup de jeunes joueurs comme Lamine, Pedri ou Gavi, mais ils ont besoin de gens comme Mbappé qui font la différence dans tous les domaines. Si vous n'avez pas ce genre de joueurs ou quelqu'un comme Messi…", croit-il. Un rôle censé être occupé à Barcelone par les Robert Lewanodwski, Ilkay Gündogan ou encore Marc-André Ter Stegen.

S’il se montre aussi franc et dur, c’est parce qu’il aime profondément le club blaugrana où il a évolué de 1988 à 1995 et où il espère revenir à l’avenir. "J'ai un rêve et c'est de revenir au Barça. Mais pas en tant qu'entraîneur et avec un autre président", a-t-il exprimé. Un message clair adressé à Joan Laporta et ses équipes mais une perspective qui devra attendre au moins deux ans, date des futures élections présidentielles au FC Barcelone.