Gerard Piqué l’a promis, un jour, il reviendra au FC Barcelone. Et si le rôle d’entraîneur ne l’attire pas à la différence de plusieurs anciens de ses coéquipiers comme Xavi, la fonction de président lui sied davantage. Déjà en novembre 2022, dans la foulée de l’annonce de sa retraite, il avait confié son ambition sur Twitch. "Je pense qu'à un moment donné je voudrai être président de Barcelone", avait-il déclaré au streamer espagnol Ibai.

Deux ans et demi plus tard, l’idée a mûri et le champion du monde 2010 avec la sélection espagnole nourrit toujours ce désir. "Si le club en a besoin, je serai président du Barcelone", a-t-il confié à Iker Casillas dans son podcast. Toujours candidat officieux à la fonction, il a estimé toutefois avoir plus à y perdre qu’à y gagner. "Être président du Barça comporte beaucoup plus de sacrifices que d’avantages. Et encore plus chez une personne comme moi, qui n'en a pas besoin. Pour d’autres, être président leur apporte beaucoup de choses dans de nombreux domaines. Dans mon cas, ce serait un sacrifice bien plus grand", éclaire celui qui est devenu un véritable homme d’affaires, investissant à travers sa société Kosmos dans différents projets en lien avec le sport et le divertissement.

"Le Barça m’a tout donné"

Bien que conscient que briguer la présidence du FC Barcelone signifierait pour lui perdre une partie de sa liberté d’entreprendre, Gerard Piqué se sait aussi redevable envers l’institution catalane. "Ma responsabilité est d'être là. Le Barça m'a tout donné et je suis la personne que je suis grâce au Barça. Nous sommes ce que nous sommes grâce aux clubs auxquels nous appartenons et qui nous donnent tout. Cela vous donne un impact international qu’aucune autre entreprise au monde ne peut vous offrir. J'ai ce dilemme, ça ne rapporte pas pour moi mais d'un autre côté, peut-être tôt que tard, peut-être oui, peut-être pas. Cela dépend des circonstances du club et de ma situation personnelle", reconnaît l’ancien international espagnol qui entretient un lien encore plus particulier que les autres joueurs formés au club. "J'avais une carte de membre avant d'avoir une carte d'identité. Mon grand-père a fait de moi un associé avant que je sorte du ventre de ma mère, je suis ici depuis toute ma vie", a-t-il rappelé à Iker Casillas.

En effet, son grand-père maternel est Amador Bernabeu, qui travailla à la direction du FC Barcelone pendant 23 ans. Un héritage qu’il semble prêt à embrasser tôt ou tard. Plus encore que la fonction présidentielle, l’homme de 38 ans a surtout envie de s’investir pour son club de cœur. "Je dois tout au Barça. J'ai toujours essayé d'être là (…) et si un jour je vois qu'il y a un besoin, alors je me mettrai à la disposition du club pour tout ce dont il a besoin. Quel que soit le poste, pas forcément celui de président", a-t-il poursuivi. Une manière de rappeler que même occupé à développer ses activités et donner vie à ses projets, Gerard Piqué n’a pas oublié le FC Barcelone et qu’il compte bien honorer un jour sa promesse.