Dani Carvajal fait, comme on ose dire, parti des murs au sein du Real Madrid. Au club depuis qu’il a 10 ans, il a passé l’intégralité de sa carrière dans l’institution merengue, à l’exception d’une pige d’une saison au Bayer Leverkusen en 2012-2013. Une longévité qui en fait l’un des cadres de l’équipe et l’un des garants de son identité.

Appelé en sélection pour les deux premiers matchs de la Ligue des Nations en Serbie demain et en Suisse dimanche, le latéral droit était présent en conférence de presse, ce mercredi 4 septembre, et a été invité à s’exprimer sur sa situation au Real Madrid alors qu’il arrive en fin de contrat le 30 juin prochain. Une échéance qui ne l’inquiète pas spécialement puisqu’il compte bien prolonger à "seulement" 32 ans. "Pour l’instant, je n’envisage pas d’arrêter", a-t-il simplement déclaré avant de préciser. "La relation que j’ai avec le club est très transparente, très claire. Si les deux parties acceptent de continuer, j’espère rester ici pendant de nombreuses années." Si l’option est clairement de rester aussi longtemps que possible au Real Madrid, il n’écarte pas l’idée d’un départ un jour mais si cela venait à arriver, ce serait loin d’Europe. "Si je décide de quitter le Real Madrid, je ne jouerais plus en Europe. Derrière, les alternatives ne sont pas nombreuses. Les Etats-Unis, le Qatar ou l’Arabie saoudite ? Ce serait l’une de ses trois options", a-t-il accepté d’imaginer.

Un puzzle pas encore achevé

Passer cette évocation de l’avenir à plus ou moins long terme, Dani Carvajal s’est concentré sur le présent et notamment le début de saison poussif de son équipe. Après quatre matchs en Liga, les Merengues ont remporté deux victoires mais ont coincé deux fois à l’extérieur contre Majorque et Las Palmas. Deux accrocs qui les relèguent déjà à 4 longueurs du FC Barcelone. Pas de quoi tirer la sonnette d’alarme pour le sextuple vainqueur de la Ligue des Champions. "Il y a eu un changement important après les départs de Toni Kroos, Nacho et Joselu. Avec l'arrivée de Kylian, l'entraîneur doit s'adapter à tous les grands joueurs que nous avons. A Majorque et à Las Palmas, nous avons manqué de continuité dans notre jeu, mais nous allons y arriver", a-t-il exposé.

Loin de s’alarmer donc, Dani Carvajal voit déjà du mieux dans ce que parvient à faire l’équipe. "L'autre jour, contre le Betis, l'équipe a montré de bons signes, nous avons fait un match assez complet et à partir de maintenant, après la pause internationale, nous allons mettre toutes les pièces du puzzle en place", est convaincu l’homme aux 421 matchs en blanc. Méthode Coué ou réelle conviction dans la magie si particulière du Real Madrid. Réponse dans les semaines à venir.