Thomas Meunier ne retrouvera pas l’équipe de France, ce lundi en fin d’après-midi à Düsseldorf (à 18h sur beIN SPORTS 1). "Thomas a besoin de quelques jours de plus et de séances supplémentaires pour se joindre à nous", a confirmé Domenico Tedesco en conférence de presse hier.

Touché aux ischio-jambiers face au Luxembourg en amont de l’Euro 2024, le latéral droit de la Belgique ne se remet pas aussi vite qu’escompté et ne pourra donc aider ses partenaires face aux voisins français. Comme depuis le début de la compétition, le sélectionneur belge va donc devoir s’adapter et devrait compenser son absence par la titularisation de Timothy Castagne. S’il a moins d’expérience que l’ancien Parisien, le joueur de Fulham s’est imposé depuis deux ans sur le flanc droit de la défense belge et compte déjà 46 sélections à 28 ans.

Quel rôle pour Witsel ?

Également touché contre le Luxembourg, le 8 juin dernier, Axel Witsel semble lui remis de sa blessure à l’aine et devrait voir son nom couché sur la feuille de match. A priori, le Colchonero et ses 132 sélections ne devrait débuter la rencontre que sur le banc, Tedesco jouant la continuité avec Wout Faes et Jan Vertonghen dans l’axe de la défense. Reste à savoir s’il entrera en jeu pour faire bénéficier à ses coéquipiers de sa grande expérience du haut niveau. Un apport qui pourrait ne pas être neutre dans un match couperet face à la France et qui pourrait condamner les derniers espoirs de briller de la génération dorée du football belge.

Pour le reste et bien que confronter aux mêmes ennuis d’efficacité que Didier Deschamps, le sélectionneur belge a ses certitudes et va conserver sa confiance à Romelu Lukaku, soutenu par Kevin De Bruyne. Les ailes devraient être encore animées par le virevoltant Jérémy Doku, qui fera peser une menace constante sur la défense française en duel direct avec Jules Koundé, et Dodi Lukebakio. A la récupération devant la défense, un doute demeure sur qui accompagnera Amadou Onana. Ce dernier pourrait être associé à Orel Mangala, mis sur le banc depuis la défaite contre la Slovaquie. "Nous allons rentrer sur le terrain pour gagner. Je ne pense pas à la défaite et je n’ai pas envie d’imaginer ce scénario", a déclaré, hier, le Belge au relais de son sélectionneur. Une présence face aux médias qui dessine peut-être son destin face aux Bleus.

Une chose est sûre, les Diables Rouges ont hâte d’en découdre et de montrer que leur début de compétition contrasté, et un peu raté, n’était en rien un augure du reste de sa compétition. Face au voisin français, la motivation sera d’autant plus grande que la cicatrice de la demi-finale de la Coupe du monde 2018 n’est toujours pas refermée.