"Ils ont tout essayé, nous avons eu beaucoup d'occasions. Si on ne marque pas, c'est difficile de gagner.” Domenico Tedesco n’a pas souhaité tourner autour du pot ou se trouver des excuses. Interrogé sur la partition livrée par ses protégés à l’issue de la surprenante défaite de la Belgique face à la Slovaquie ce lundi (0-1), le sélectionneur belge a pointé du doigt le manque criant d'efficacité de son attaque. 

Il faut dire que le secteur offensif belge, emmené par un Romelu Lukaku maladroit mais aussi en manque de réussite, ne s’est pas particulièrement distingué pour tenter de recoller au score et glaner au moins un point. Un scénario au dénouement cruel pour des Diables Rouges dominateurs, qui a ravivé à la surface le mauvais souvenir de la Coupe du monde au Qatar face à la Croatie. En effet, opposés aux Vatreni dans leur troisième et ultime match de la phase de groupes, les Belges avaient concédé une courte mais fatale défaite, sans parvenir à transformer leurs nombreuses occasions (0-1). 

Bis repetita pour la Belgique 

Frustrés, les coéquipiers de Kevin De Bruyne ont donc débuté cette compétition de la même manière que leur dernière sortie en tournoi majeur. Pour illustrer ces lacunes offensives, Opta a d’ailleurs dévoilé une statistique pour le moins révélatrice. Selon le site spécialisé, la Belgique n’a pas réussi à convertir le moindre tir sur ses 47 dernières tentatives en tournois majeurs, dont 11 occasions fermes. De quoi nourrir quelques regrets, certes, mais aussi identifier l’axe d’amélioration principal de l’équipe. A quatre joueurs du duel face à la Roumanie (22 juin, sur beIN SPORTS 1), la Belgique sait donc à quoi s’en tenir.