L’Allemagne fait face à un géant. Pour la première fois depuis le début de l’Euro 2024, la Mannschaft va se tester. Sans faire injure à ses précédents adversaires, cette fois les choses sérieuses commencent avec sur sa route en quarts de finale un autre prétendant à la victoire finale : l’Espagne. Un adversaire plus que redoutable qui a impressionné depuis le début de la compétition.

Jeu sans ballon et mental

Pour évoluer depuis l’été dernier au FC Barcelone, Ilkay Gündogan connaît bien l’effectif ibérique et mesure la menace qui l’attend lui et ses coéquipiers. "C’est sans aucun doute l’une des meilleures équipes de ce tournoi, peut-être avec l’Allemagne. Je pense qu’il y a un énorme respect mutuel", indique le capitaine allemand, interrogé par Mundo Deportivo.

Sachant les forces adverses, il a pu se faire une idée de là où pourrait se décider le sort de cette rencontre couperet. Face à une équipe qui ne jure que par la possession, l’Allemand estime que la clé sera à trouver dans les phases défensives. "Je pense que la façon dont nous gèrerons le rythme sans ballon peut être la clé du match", déclare-t-il au quotidien catalan. En effet, les Allemands chercheront à ralentir le jeu espagnol et à contrarier leur circulation de balle adverse en coupant ses ailes. "Ce sont deux jeunes joueurs qui semblent jouer sans pression dans les grands matchs et pour moi c’est quelque chose d’admirable", admet Gündogan en parlant des deux ailiers espagnols Nico Williams et Lamine Yamal. Une double menace largement identifiée et qui fera l’objet d’une attention particulière mais pas de quoi effrayer le pays hôte, sûr de sa force.