Euro 2024 : Fabio Capello inquiet avant la Croatie
A quelques heures du troisième et dernier match de l’Italie face à la Croatie dans le cadre de la phase de poules de l’Euro 2024, Fabio Capello a fait part de son inquiétude.
L’italie est attendue au tournant. Vainqueure dans la douleur lors de son entrée en lice face à l’Albanie (2-1), puis dominée dans les grandes largeurs face à l’Espagne (0-1), la Squadra Azzurra doit réagir face à la Croatie, son adversaire dans le cadre du dernier match de la phase de groupes de cet Euro 2024 (21h, beIN SPORTS 1). Deuxièmes de ce groupe B derrière l’Espagne (6 pts), les hommes de Luciano Spalletti (3 pts) ont l’occasion de rallier la phase éliminatoire en cas de résultat favorable face aux Vatreni.
Reste cependant à prendre le meilleur sur une équipe jusqu’à présent décevante depuis le début du tournoi (1 pt), mais qui aura à cœur de se rattraper pour voir elle aussi le prochain tour de la compétition. Si la Squadra Azzurra est légèrement favorite sur le papier, Fabio Capello, légende du football transalpin, se méfie de la bête blessée. “À travers la Croatie, nous déterminons l’avenir, beaucoup disent que c’est une équipe nationale à la fin de son cycle. Savez-vous ce que je vois à la place ? Je vois les champions plaqués contre le mur, et ce sont les pires adversaires possibles”, analyse avec lucidité l’ancien entraîneur de la Juventus et de l’AC Milan, conscient que cette formation croate abrite des joueurs expérimentés et talentueux.
Capello livre les clés de la partie
“La Croatie n’est pas un rival qui passe à côté historiquement. Le danger est au milieu : Modrić, Brozović et Kovačić… Ils ne sont peut-être pas aussi rapides que les Espagnols, mais techniquement ils leur sont équivalents. Nous devons apprendre des erreurs commises contre l’Espagne, changer notre schéma défensif, peut-être jouer plus large, avec davantage de changements de position sur le terrain”, a-t-il poursuivi dans sa chronique pour la Gazzetta dello Sport. A quelques heures de cette affiche séduisante mais indécise face à la Croatie, la méfiance est de mise, donc.