Euro 2024 : Didier Deschamps se méfie de la Belgique
Invité à réagir à l’annonce de son futur adversaire en huitième de finale de l’Euro 2024, à savoir la Belgique, Didier Deschamps a fait part de sa méfiance.
Les Bleus sont désormais fixés. Deuxième du groupe B après avoir été dans l’incapacité à prendre la mesure sur la Pologne dans le cadre de son dernier match de poules de l’Euro 2024 (1-1), l’équipe de France attendait patiemment, au détour d’une période de repos tombée à point nommé, son futur adversaire de la poule E pour les 8èmes de finale de la compétition. Et après une dernière journée de phase de groupes animée ce mercredi, le verdict est tombé.
Tenue en échec face à l’Ukraine au terme d’une partie peu attrayante, voire terne, et donc deuxième de sa poule, la Belgique se présentera face aux Bleus le 1er juillet prochain (18h, sur beIN SPORTS 1). Pas une mince affaire, donc. Invité à réagir à l’annonce de ce futur adversaire, Didier Deschamps a d’abord loué la qualité de l’effectif belge.“Ça fait partie des grosses équipes qui sont là. Leur groupe était très serré aussi. Ils finissent tous à quatre points. On se connait bien, ça fera un gros huitième de finale pour nous, comme pour eux”, a expliqué un “DD” méfiant sur la chaîne Youtube de la FFF, avant d’étayer ses propos.
Deschamps livre les clés de la partie
“On les a suivis sur les trois matches, évidemment le dernier contre l’Ukraine. Il y a des individualités notamment dans le domaine offensif : De Bruyne, Lukaku, Doku, Trossard. Mais s’ils finissent deuxièmes, c’est qu’ils ont eu certaines difficultés. Mais potentiellement, ça fait partie des très bonnes équipes qui ont l’ambition d’aller loin”. A l’instar des coéquipiers de Kylian Mbappé, les hommes de Domenico Tedesco ont en effet le talent pour prétendre à la victoire finale, même si le niveau de jeu affiché par les deux sélections depuis le début de cet Euro laisse à désirer.
Malgré cette opposition relevée et engagée qui se présente, Didier Deschamps va veiller à ce que son groupe aborde ce duel dans les meilleures dispositions, autant sur le plan athlétique que dans l’état d’esprit. “On va basculer sur cette préparation aujourd’hui. On sait que c’est la Belgique, il n’y a pas à se dire qu’on aurait pu avoir un autre. Avec la Belgique, on sait ce qu’on a en termes de motivation. Il faudra qu’on soit à notre maximum”, a-t-il conclu. Être au maximum, probablement. Élever le curseur, certainement.