Avec près d’une semaine de décalage, le continent américain lance à son tour à sa compétition estivale. La nuit prochaine, aux alentours de 2h du matin heure française, l’Argentine remet son titre en jeu face au Canada. Un adversaire dont se méfie grandement Lionel Scaloni. "Le Canada est une très bonne équipe. Ils ont un nouvel entraîneur qui leur apporte de nouvelles idées. C’est un rival très difficile et celui qui pensera le contraire se trompe. Nous nous sommes préparés pour les affronter", a indiqué le sélectionneur argentin qui se méfie d’autant plus qu’il s’agit d’un premier match, le rendez-vous le plus piégeux dans une grande compétition.

Il n’a certainement pas oublié, et tout le peuple argentin non plus, qu’au Qatar, l’Albiceleste avait trébuché d’entrée face à l’Arabie saoudite (1-2). Un choc inaugural qui avait eu le mérite de piquer l’orgueil argentin et sur lequel le groupe argentin a construit son parcours jusqu’à la Coupe du monde.

Les Argentins au complet

Aux aguets, Lionel Scaloni aborde néanmoins ce match avec une certaine sérénité puisqu’il dispose de l’ensemble de ses forces vives. "Tous les joueurs sont disponibles pour demain (la nuit prochaine, ndlr). Je n’ai aucun doute sur mon 11 de départ", a-t-il expliqué aux journalistes, refusant d’en dire plus pour laisser la primauté à ses joueurs pas encore au courant de ses choix.

Sans surprise, le sélectionneur argentin devrait s’appuyer sur ses vétérans Angel Di Maria et Lionel Messi. Deux hommes à l’expérience et à l’impact irremplaçables dont il veut profiter tant qu’ils sont là. "C’est un plaisir de les voir s’entraîner et jouer, de voir comment ils se livrent. Je ne suis pas inquiet sur le futur de Messi et Di Maria. Ça n’a pas de sens de penser à quand ils ne seront plus là. Profitons d’eux maintenant", défend-il. Appuyé sur l’ossature qui rafle tout depuis trois ans, Scaloni est excité par la compétition qui s’annonce. "J’ai renouvelé mes idées et mes forces. C’est un beau challenge de défendre le titre", avoue-t-il avec appétit. Même après avoir tout gagné, l’Argentin demeure affamé, comme ses hommes.