Copa América : Lionel Messi prêt à défendre son titre
A la veille du début de la compétition, la star argentine s’est montrée méfiante à l’égard des rivaux de l’Albiceleste mais entend bien conserver le titre décroché en 2021.
Alors que l’Euro 2024 bat son plein en Allemagne depuis déjà 6 jours, le continent américain s’apprête lui aussi à connaître l’effervescence de sa grande compétition estivale. Dans la nuit de jeudi à vendredi, à 2h du matin heure française, l’Argentine remet en jeu son titre. Pour son premier duel, elle devra en découdre avec le Canada du côté du Mercedes-Benz Stadium à Atlanta.
Une entrée en matière intéressante face à un adversaire qui a récemment accroché l’équipe de France et a participé à la dernière Coupe du monde. Pas de quoi néanmoins inquiéter Lionel Messi et ses partenaires. "Aujourd’hui, nous pouvons dire que nous sommes les meilleurs parce que nous sommes champions du monde mais ce n’est pas pour autant que nous croyons que nous allons gagner la Copa América en marchant", assure l’étoile argentine. Un statut privilégié qui donne confiance mais ne confine pas non plus à l’arrogance.
Une concurrence qui maintient en éveil
A bientôt 37 ans (le 24 juin, ndlr), il sait trop bien combien le football est incertain et versatile. En vétéran, il observe et se méfie d’une concurrence qui rêve de faire chuter le champion en titre. "Ce sera très relevé. Toutes les équipes sont compliquées. L’Equateur a une génération de très jeunes joueurs qui savent ce qu’ils veulent, sont très intenses avec le ballon, ont une idée claire de ce qu’ils font et sont très physiques. Dans le même style, vous avez la Colombie, l’Uruguay et je ne mentionne pas le Brésil. C’est pour ça que je dis que ce sera encore plus dur et notre équipe est consciente qu’elle devra continuer à faire la même chose et plus encore pour gagner encore", expose le capitaine argentin.
Après avoir longtemps galéré en sélection et enchaîné les déconvenues en finale (Coupe du monde 2014, Copa América 2007, 2015 et 2016), Lionel Messi a pris goût aux titres internationaux et n’entend pas redescendre du nuage de félicité sur lequel il s’est hissé avec l’Albiceleste. Là-haut, tout là-haut, hors de portée de ses adversaires. Aux Canadiens d’abord, et aux autres ensuite d’essayer des les ramener sur terre.