Football : Le TAS s’explique sur la sanction réduite de Paul Pogba
Alors que le Tribunal arbitral du Sport a décidé de réduire la suspension de Paul Pogba de quatre ans à dix-huit mois, l’instance a justifié sa décision.
Paul Pogba a certainement poussé un grand ouf de soulagement. Suspendu initialement pour quatre ans suite à un contrôle positif à la testostérone, le milieu de terrain a vu sa peine être réduite à 18 mois par le Tribunal arbitral du Sport vendredi dernier. Conséquence de cette décision ? Le champion du monde 2018 va pouvoir reprendre le chemin de l'entraînement en janvier 2025, avant une reprise de la compétition deux mois plus tard, en mars. Et alors que la baisse de la sanction de l'international tricolore a fait grand bruit ces derniers jours, le TAS a décidé de s’expliquer.
Par l’intermédiaire d’un communiqué publié ce lundi en fin de matinée, l’instance a en effet révélé considérer que l'ingestion de la substance par Paul Pogba n'était pas intentionnelle, même si le principal intéressé aurait dû être plus vigilant. “La Formation du TAS a fondé sa décision sur les preuves et les arguments juridiques avancés selon lesquels l’ingestion par M. Pogba de DHEA, la substance pour laquelle il a été contrôlé positif, n’était pas intentionnelle et résultait de la prise par erreur d’un supplément qui lui avait été prescrit par un médecin en Floride”, peut-on lire dans le message du TAS dans un premier temps.
Quel futur dans le Piémont pour Pogba ?
“M. Pogba a demandé une sanction de 12 mois seulement en reconnaissance de l’existence d’une certaine faute de sa part. L’ONAD Italia a fait valoir que l’imprudence du joueur était grave et justifiait une interdiction de 4 ans. Le cas de M. Pogba a été soutenu par plusieurs experts. La plupart des preuves fournies par M. Pogba n’ont pas été contestées", conclut le communiqué qui affirme bel et bien que le milieu pourra redevenir un joueur de football en 2025.
Reste désormais à savoir si son grand retour se fera sous les couleurs de la Juventus Turin, elle qui aurait déjà entamé des négociations avec le Tricolore dans le but de rompre son contrat qui court jusqu’en 2026 et dont le salaire est de 8 millions d'euros nets (+2 millions d'euros de bonus). Des émoluments considérés comme trop coûteux et disproportionnés par la Vieille Dame. Ainsi, ce dossier devrait alimenter la rubrique mercato dans les mois à venir.