Football : Le conseil de Sir Alex Ferguson pour réussir
Lors d’un récent évènement organisé à Old Trafford, l’ancien manager écossais de Manchester United raconte que pour gagner, il avait au départ appris à…perdre.
Gagner, voilà le but de toutes les équipes. Gagner le prochain duel, le prochain match et au bout des trophées qui viendront écrire la légende. C’est à l’aune des victoires que se jugent les carrières. Durant sa longue et riche carrière, Sir Alex Ferguson a gagné plus de fois qu’à son tour. Champion de deuxième division écossaise en 1977 avec le St Mirren FC, il a ensuite glané dix titres avec Aberdeen dont trois championnats d’Ecosse avant d’aller faire les beaux jours de Manchester United, où il a soulevé 38 trophées dont 13 Premier League.
"Perdre fait partie de ma vie"
Si son parcours est un modèle de réussite, l’Ecossais estime que son succès s’est avant tout construit…dans la défaite. Un processus d’apparence antinomique qu’il a tenté d’expliciter lors d’un récent évènement organisé à Old Trafford. "Il faut savoir gérer la défaite de la bonne manière. Pour être un gagnant, vous devez accepter que la défaite fait partie de votre vie, mais vous pouvez la corriger dès le lendemain", a-t-il déclaré devant une audience composée de nombreux jeunes. Pour appuyer son propos, l’homme de 83 ans a notamment rappelé qu’il avait perdu neuf finales à Aberdeen et Manchester United (dix en réalité, ndlr). "J'ai aussi gagné 32 finales", s’est-il amusé avant d’en dire plus. "Je peux vous raconter en détail toutes les finales que j'ai perdues, plus que celles que j'ai gagnées, parce que cela fait partie de ma vie. Perdre fait partie de ma vie et ce n'est pas facile parce que ce que l'on attend - pas seulement de moi et de ma famille, mais aussi des joueurs, de leurs familles et des supporters - c'est de gagner." Un discours qui fait écho à la triste saison traversée par Manchester United, embourbé à une 13e place de Premier League indigne de son statut et de son histoire.
Si gagner est un but, l’atteindre relèverait donc d’un processus plus ou moins long selon les cas et surtout de la capacité à accepter d’échouer, d’apprendre de ces échecs jusqu’à finalement atteindre le graal. Si l’exemple de Sir Alex Ferguson est extrême, il a au moins le mérite de montrer que pour réussir, il faut savoir être persévérant et ne jamais abandonner car après tout, pour un vainqueur, il y a aussi beaucoup de vaincus.