Football : Le bel hommage d’Alessandro Nesta à Paolo Maldini
Dans le podcast animé par Luca Toni, l’entraîneur de Monza a fait l’éloge de son ancien partenaire à l’AC Milan et à la Squadra Azzurra.
Profitant de la trêve internationale, Alessandro Nesta a accepté l’invitation de son ancien coéquipier en sélection italienne, Luca Toni, pour participer au podcast animé par l’ancien attaquant de la Fiorentina et du Bayern Munich.
À cette occasion, l’actuel entraîneur de Monza s’est confié sur ses souvenirs, et notamment sur sa relation avec Paolo Maldini. De 2002 à 2007, les deux défenseurs ont formé l’une des meilleures paires d’Europe et du monde, remportant tous les titres avec l’AC Milan. Un duo iconique, formé avec un joueur pour lequel il voue une admiration sans borne. "J'avais déjà joué avec lui en équipe nationale, puis je suis allé à Milan. C'est le défenseur le plus fort de l'histoire, tant physiquement que mentalement. Il a aussi commis des erreurs, très peu, mais quand il en a commis, cela ne l'a pas affecté. Toujours avec le ballon, il parlait peu", a-t-il dit.
"C’était le plus fort"
Impressionné par les qualités de son aîné, il a beaucoup appris à ses côtés, notamment sur l’attitude à adopter lorsqu’on porte les couleurs rossoneri. "Il m'a inculqué sa mentalité. Je suis arrivé de Rome avec les cheveux lissés, des sandales et un bermuda, et il m'a appris à être à Milan. Il avait une force… À 40 ans, il allait encore à toute vitesse. C'était le plus fort, la seule personne qui m'a gêné quand je l'ai rencontrée. Pourquoi ? Dans le sens où il est différent des autres", a expliqué le natif de Rome, formé à la Lazio, où il a commencé sa carrière professionnelle en 1993 et est resté neuf ans.
Un hommage appuyé à un joueur qui l’a aidé à franchir un cap dans sa carrière et envers qui il estime avoir une grande dette. Retraité depuis 2014, après une dernière saison disputée en Inde, Alessandro Nesta n’a pas suivi la même voie que son ancien partenaire. Tandis que ce dernier embrassait une seconde vie comme dirigeant, le Romain devenait entraîneur, d’abord à Miami, où il résidait, puis en Italie. Une activité qui, selon lui, l’a sauvé. "Je n'étais pas prêt à arrêter mentalement ; passer de 100 à 0, c'est dur pour moi. Je n'avais plus d'adrénaline, la compétition me manquait. Je n'ai pas fait de dépression majeure, mais j'étais une nuisance à la maison. Très vite, même le chien me le disait. Il fallait que je reprenne le football, et la seule façon d'y parvenir, c'était en devenant entraîneur", a-t-il révélé, remerciant sa femme de l’avoir soutenu durant cette période de transition.
Aujourd’hui, l’ancien défenseur semble épanoui dans son nouveau rôle, mais il sait sa situation sportive précaire. En effet, Monza est dernier de Serie A, avec dix points de retard sur Palerme, premier non-relégable, à neuf journées de la fin du championnat.