Une nouvelle déconvenue. Après son élimination au 1^er tour de la dernière Copa América, organisée sur son sol, la sélection américaine a concédé, la nuit dernière, le match nul dans les dernières minutes face à la Nouvelle-Zélande (1-1). Une contre-performance, la quatrième de suite à domicile pour les Etats-Unis, qui a eu le don d’agacer Christian Pulisic. "Il est temps de tourner la page et nous devons vraiment passer à la vitesse supérieure. Tout le monde fait partie de ce projet et je me sens plutôt mal en ce moment, mais je sais qu'il y a de meilleurs moments à venir", a réagi le capitaine américain qui avait ouvert le score à la 69^e minute, son 31^e en sélection faisant de lui le 5^e meilleur buteur de l’histoire des Etats-Unis.

Des changements attendus

L’ancien joueur de Chelsea, aujourd’hui à l’AC Milan, espère ainsi que l’arrivée de Mauricio Pochettino sera l’occasion d’un changement profond. "Il faut espérer une culture qui soit prête à se battre, à prendre des risques. Il y a beaucoup de choses qui doivent changer, juste la mentalité et la culture du groupe. Je pense que nous avons la qualité, mais je sais que c'est la première chose qu'il voudra changer", a-t-il ajouté.

De son côté, Mikey Varas, qui assurait l’intérim depuis le limogeage de Gregg Berhalter, attend lui aussi beaucoup de la nouvelle période qui s’ouvre. "Tout le monde est impatient d'entamer ce nouveau chapitre. Il apporte énormément de qualité. Je suis fier que nous ayons fait avancer un peu le programme. Avec l'arrivée de Mauricio, les choses vont s'accélérer et je pense que de très bonnes choses nous attendent", a indiqué le technicien qui n’a pas su ramener les USA vers le succès.

En débarquant aux Etats-Unis, Mauricio Pochettino se retrouvera donc confronté à un gros chantier avec deux ans pour le régler et faire en sorte que son équipe soit prête pour le grand rendez-vous de la Coupe du monde 2026, organisée sur son sol mais aussi au Mexique et au Canada.