Situation ubuesque en Espagne. Sacrée championne du monde en août dernier, la Roja a connu des célébrations contrariées par le baiser forcé infligé par Luis Rubiales à Jenni Hermoso. Depuis, de nombreuses joueuses ont pris la parole pour condamner le geste de l’ancien président, contraint de démissionner. Seulement ces dernières appellent à une restructuration globale de la Fédération et se sont retirées de la sélection pour protester. Malgré cette décision, Montse Tomé a décidé de convoquer les grévistes, à l’exception de Jenni Hermoso, pour les prochains matches de Ligue des Nations.

Hermoso absente du groupe

Les principales cadres du dernier sacre mondial, d’Alexia Putellas à Aitana Bonmati, font partie des joueuses ayant décidé de se mettre en retrait. Pour expliquer l’absence de Jenni Hermoso, la nouvelle sélectionneuse a de son côté expliqué vouloir la protéger : « on a pensé que la meilleure façon de la protéger est de ne pas la convoquer maintenant, je suis totalement avec elle ». Difficile d’imaginer les cadres de la sélection accepter un retour sans obtenir gain de cause.