Il avait initialement été annoncé qu’elle shooterait depuis la ligne WNBA, un peu plus proche que celle utilisée en NBA. Finalement, Sabrina Ionescu affrontera Stephen Curry ce samedi lors du All-Star Weekend, depuis les standards NBA. À la demande de la joueuse du New York Liberty.

« Personnellement, c’est la distance à laquelle je tire depuis le début. Je m’entraîne à partir de cette distance pour devenir une meilleure shooteuse, une meilleure joueuse et pour m’améliorer en général. C’était une évidence, dès le départ, que je voulais tirer depuis la ligne NBA, justifie la shooteuse WNBA. Et continuer à prouver que nous sommes capables et désireuses de le faire. Je suis très reconnaissante qu’on m’ait donné cette opportunité et je vais en profiter. »

Voilà la promesse d’un beau spectacle d’autant plus attendu que depuis l’été dernier, Sabrina Ionescu détient le record absolu dans un concours à 3-points : 37 points, avec 20 paniers d’affilée. Faisant mieux que les 31 points de la légende des Warriors en 2021 (et Tyrese Haliburton en 2023).

Son affrontement avec Stephen Curry va mettre un gros coup de projecteur sur la ligue féminine, dont le meneur des Warriors assure la promotion depuis des années. « Il y aura un jeune qui n’a peut-être pas regardé beaucoup de matchs WNBA, mais qui va regarder ça, et qui va rêver de pouvoir un jour shooter face à son idole. Nous ne sommes qu’une petite partie de l’évolution des choses, juge Ionescu. Ce n’est pas vraiment scénarisé. Ce n’est pas quelque chose qu’on fait pour essayer de cocher une case. C’est vraiment authentique. »

Son adversaire du soir parle, lui aussi, d’une « compétition authentique entre deux grands shooteurs qui ont eu du succès dans le concours à 3-points. Quel que soit le résultat, le sport, c’est ça : la compétition. » Stephen Curry voit également un « territoire inexploré. On est à la fois honorés et privilégiés d’être les premiers à le faire. »

Et peut-être pas les derniers ? À voir, mais le joueur des Warriors est persuadé que ce moment peut contribuer à changer « la façon dont les gens pensent à la compétition en général. Des garçons et des filles jouent dans les gymnases. Quoi qu’il en ressorte, on va continuer à investir des moments comme celui-ci, qui peuvent faire bouger les choses. »