Myles Turner, symbole de l’agressivité des Pacers
Le pivot a joué un rôle important dans le Game 6 face aux Knicks, notamment pour contrôler Isaiah Hartenstein qui avait fait tant de mal aux Pacers au rebond.
17 points et 8 rebonds. La ligne de statistiques de Myles Turner n’a rien de sensationnel. Pourtant, le pivot des Pacers a joué un rôle très important dans la victoire de son équipe face aux Knicks, dans la 6e manche. Une rencontre que les joueurs d’Indiana ne pouvaient pas perdre s’ils voulaient rester en vie.
Un match qui devait également permettre d’effacer le précédent, au Madison Square Garden, où les Pacers ont énormément souffert au rebond (29 à 53), et au niveau des points encaissés dans la raquette (36 à 62). Avec à l’arrivée une grosse rouste new-yorkaise subie.
« Ce sont deux statistiques relatives à l’agressivité, remarque Rick Carlisle. On devait faire mieux dans le domaine de l’agressivité. Le Game 5 à Milwaukee a été difficile. Le Game 5 à New York a été, je dirais, notre match le moins agressif de tous les playoffs. On n’a pas eu une séance vidéo très amusante hier en le regardant. »
Mais il fallait bien passer par ça pour que la formation de l’Indiana réagisse. Cette nuit, ils ont ainsi remporté la bataille aux rebonds (47-35) et au niveau des points dans la peinture (62-38). Et Myles Turner, avec ses écrans de retard, a parfaitement canalisé le pivot d’en face, Isaiah Hartenstein (7 rebonds), qui s’était régalé lors du match d’avance (17 rebonds dont 12 offensifs).
« Quand je dis qu’on a fait un effort concerté, c’est surtout Myles Turner qui en est à l’origine, note TJ McConnell. On a tous vu, chacun d’entre nous, ce qui s’est passé dans le Game 5, et pas seulement lui. Parce que Hartenstein est un animal au rebond. C’est tout à l’honneur de Myles, il a vraiment changé la donne dans ce domaine. »