Les Celtics conscients des factures à venir
La franchise de Boston, qui vient d’être rachetée, sait qu’elle va devoir payer beaucoup de taxes en raison de sa masse salariale.
Avec les Wolves et les Suns, les Celtics étaient la 3e équipe cette saison dans la ligue située au-delà du « second apron ». Une limite de masse salariale au-delà de laquelle les franchises NBA sont soumises à une série de restrictions tant financières que sportives.
Pour l’actuel patron de la franchise, Wyc Grousbeck, ces « pénalités liées au basket signifient qu’il est encore plus important d’avoir un GM (general manager) brillant et chanceux. Parce que vous devez naviguer à travers ça, car vous ne pouvez pas rester dans le second apron. Je prédis que, pendant les 40 prochaines années du CBA (convention collective), personne ne restera dans le ‘second apron’ plus de deux ans. »
Autrement dit, c’est la folie des grandeurs qui attendrait la Grande Ligue, avec des équipes faisant exploser leur masse salariale. « Le nouveau CBA a été conçu par la ligue pour empêcher les équipes de devenir incontrôlables », résume pourtant le dirigeant qui devrait rester en place jusqu’à la finalisation de la vente du club en 2028, annoncée il y a quelques jours pour un montant record à 6.1 milliards de dollars.
Tout l’enjeu étant de savoir si les décideurs des Celtics auront les moyens de maintenir l’équipe en place, championne en titre, malgré les lourdes factures liées aux dépassements. « On a Brad Stevens, le dirigeant de l’année. Dieu merci, on l’a, souffle Wyc Grousbeck. C’est lui qui nous a vraiment amenés ce titre avec ses mouvements brillants. Il regarde ça et va prolonger notre fenêtre et faire en sorte que ça fonctionne. Nous saurons en juin ou en juillet ce qu’on va faire. »