« C’est agréable, je ne vais pas mentir », lâche Giannis Antetokounmpo avec un  sourire satisfait en pensant au quatrième quart-temps produit par son équipe face aux Wolves. Menés de 24 points à 10 minutes de la fin, ses Bucks ont été en mesure de renverser le cours de la partie pour s’imposer, signant l’un des plus beaux comebacks de leur histoire. 

L’une des clés a été de hausser le ton en défense. « Sur le moment, on ne réalise pas, parce qu’on se dit : ‘Ok, on a fait quatre stops, ils vont marquer la 5e fois’. Et puis on fait le 5e stop, puis le 6e, le 7e. Et là c’est : ‘Oh oh, quand est-ce qu’ils vont marquer ?’, fait mine de s’interroger le Grec. Et là on peut voir dans leurs yeux qu’ils essaient de forcer les choses. Et c’est là qu’on fait la différence. » 

Les Bucks ont fait le choix de défendre en zone pour finir le match. « La zone les a ralentis et les a obligés à faire confiance à leur jeu en périphérie, constate Kevin Porter Jr, l’un des autres héros de la fin de match. Je ne connais pas leur pourcentage à 3-points, mais on voulait les empêcher d’aller dans la raquette. Ils nous mettaient en difficulté et obtenaient beaucoup de points à l’intérieur. On voulait faire cet ajustement en seconde période. » 

« La zone est quelque chose d’incroyable, qualifie leur Doc Rivers. Tu fais deux stops défensifs, puis un 3e et un 4e… Puis ça commence à devenir un peu mental. C’est vraiment le cas. On ne savait pas qu’on allait faire ça, mais on a regardé les chiffres et on s’est dit qu’on pouvait jouer la zone face à cette équipe, avec les cinq qu’ils ont sur le parquet. » Un pari payant et renversant : son équipe a signé un inimaginable 34-3 dans cette séquence.