La métamorphose de Kevon Looney
En fin de contrat avec les Warriors, l’intérieur a perdu du poids et tente de se réinventer dans le jeu.
« Tant que vous n’avez pas obtenu cette garantie, vous ne savez jamais vraiment ce qu’il en est. » Kevon Looney résume en quelques mots son sentiment en juin dernier, lorsqu’il n’était pas certain de poursuivre l’aventure avec les Warriors. Son contrat, dont c’est la dernière année, a finalement été entièrement garanti : il va disputer une 10e saison en Californie.
« J’ai déjà été dans cette situation où les choses ne se sont pas déroulées comme je le souhaitais. J’étais plutôt optimiste quant à ma présence ici ; je suis heureux d’être encore là. L’année est encore longue, on ne sait jamais. En NBA, les choses peuvent changer très, très vite », insiste l’intérieur qui a perdu son statut de titulaire en cours de saison dernière.
Pour se remettre sur de bons rails, il a d’abord travaillé sur le plan physique : 5 à 7 kilos en moins sur la balance, et une impression visuelle d’avoir sérieusement fondu durant l’été. « Je me sens plus léger, beaucoup plus léger, sur mes appuis, j’ai l’impression de pouvoir mieux bouger, apprécie-t-il. […] Je sens que j’ai un peu plus d’endurance. Je serai toujours au poste et je devrai défendre sur les costauds, donc je dois maintenir cette force et améliorer mes faiblesses. »
Autre chantier de travail estival : son tir extérieur. Le partenaire de jeu du meilleur shooteur de l’histoire (Stephen Curry) a décidé de se mettre à shooter à 3-points. Avec l’optique de shooter à 35% de réussite dans un premier temps, puis 40% à terme. De quoi lui permettre de revenir dans le cinq ? « Rien n’est garanti dans le basket. Vous pouvez être dans la ligue aujourd’hui et disparaître demain », rappelle-t-il prudemment.