Karl-Anthony Towns, « Knick » et fier de l’être
Avec ses 44 points et 13 rebonds à Miami, l’ancien joueur des Wolves a explosé les compteurs pour la première fois sous ses nouvelles couleurs.
« Vous me parlez de Minnesota. Je ne suis plus un Timberwolf, je suis un Knick. » Ainsi s’exprimait Karl-Anthony Towns en amont du déplacement des Knicks sur le parquet du Heat. Les journalistes essayaient de lui tirer les vers du nez quant à son affrontement à venir avec Jimmy Butler, son ancien coéquipier dans le Minnesota, où les relations entre les deux hommes n’ont pas toujours été roses.
Le « KAT » n’avait visiblement pas besoin de ça pour signer son meilleur match jusqu’ici sous ses nouvelles couleurs. Intenable dans la raquette où il a fait souffrir tant Bam Adebayo que son remplaçant Thomas Bryant, à l’aise à 3-points, complice avec Jalen Brunson… L’intérieur a complètement fait oublier son timide début de saison à seulement 15 points de moyenne.
« J’aime son approche parce qu’il ne force rien. Il laisse le jeu venir à lui. Je veux qu’il s’affirme, mais je veux (aussi) qu’il laisse le jeu venir à lui. C’est un attaquant très doué, comme vous l’avez vu ce soir. Il peut vous faire mal de différentes manières », constate Tom Thibodeau, dont le joueur a terminé avec 44 points (17/25 aux tirs dont 4/5 à 3-points, 6/6 aux lancers), 13 rebonds et 2 passes pour 49 d’évaluation !
« C’était un gros match pour nous aujourd’hui, note Towns. Je voulais faire tout ce que je pouvais pour nous aider à gagner. J’ai été agressif et mes coéquipiers m’ont trouvé de bonnes positions. Merci à eux et aux coachs de m’avoir mis dans de bonnes situations pour utiliser mon talent, je voulais juste leur rendre la confiance qu’ils m’ont accordée. »
« J’ai observé cette équipe de loin, elle a du cran, poursuit-il en parlant des Knicks. Elle trouve le moyen de gagner et n’abandonne jamais. On affiche donc cette mentalité new-yorkaise chaque soir, c’est quelque chose de reconnaissable quand vous jouez pour cette ville et que vous faites partie de cette culture. »