« C’était les Etats-Unis contre la Serbie, donc je suis content qu’on ait gagné. » Ainsi s’exprime Joel Embiid à l’issue de la large victoire de son équipe face à la Serbie hier (105-79). Celui-ci ne voulait pas résumer cette rencontre à son affrontement avec un homme qu’il connaît très bien dans la grande ligue : Nikola Jokic. Les deux géants bataillent ces dernières années pour le trophée de MVP. 

Cette nuit, ni l’un ni l’autre n’a vraiment brillé. Le pivot serbe a terminé avec un double-double à 16 points et 11 rebonds, mais il a manqué d’adresse (6/19 aux tirs), à l’instar de son adversaire direct qui a terminé avec 8 points et 8 rebonds et a aussi beaucoup souffert niveau tir (2/8 aux tirs). 

« Il y a beaucoup de choses à travailler, mais c’est un bon début », convient le natif du Cameroun qui ne cache pas que son équipe et lui doivent travailler sur « l’alchimie et la compréhension mutuelle ». « La plupart des erreurs qu’on a commises étaient dues à une mauvaise communication », analyse le pivot qui, jusqu’ici, ne montre pas vraiment les signes de domination affichés dans la grande ligue. 

Au point que Steve Kerr s’interroge à l’idée de titulariser Anthony Davis, plus productif depuis le début de la préparation américaine, à sa place. Assurant que la dimension physique du basket FIBA était comparable à celui de la NBA, Joel Embiid n’apprécie pas moins son expérience jusqu’ici : « Je passe le meilleur moment de ma vie. Je n’ai rien à faire. Je suis heureux de me détendre, de m’en remettre aux petites choses, de jouer ensemble et de gagner. »