Joe Ingles, titulaire d'un soir pour son fils autiste
Pour la première fois, le petit Jacob, 8 ans et autiste, a pu voir son père, Joe Ingles, dans un match NBA. Chris Finch l'a mis dans le cinq majeur rien que pour ça.
Joe Ingles a un fils de 8 ans, Jacob, qui n'a jamais pu assister à un match NBA de son père, la faute à son autisme : le bruit et les lumières d'une salle NBA lui sont insupportables. Néanmoins, il était présent dans les tribunes dimanche dernier pour le match face au Jazz. Mais problème : son père n'a pas joué. Chris Finch n'a pas voulu que ce bémol recommence vendredi et a pris une décision forte et simple : Joe Ingles allait commencer la rencontre.
« Parfois, l’humain prend le pas », assure le coach de Minnesota. « On parle toujours de ça, des minutes qui comptent. Ces minutes-là comptent, pour une autre raison. On m’a mis cette idée dans la tête, de donner du temps de jeu à Joe Ingles. Et j’ai trouvé : on va essayer de le faire, de le faire avec la manière. Les gars ont soutenu et ça nous a donné un coup de boost, ça a changé l’énergie. On ne fait pas ce genre de chose souvent mais on est heureux de l’avoir fait. »
Grâce à son coach et alors que les Wolves avaient besoin de victoire après deux défaites de suite, le père de famille a donc pu jouer devant sa femme, ses enfants dont le petit Jacob. « Il n’était pas obligé de faire ça. Je suis conscient de notre situation depuis deux matches et si l’idée n’était pas arrivée sur la table, je n’aurais pas pensé à ça. Je lui ai même demandé s’il était sûr de lui. C’était cool de penser à ça, mais on parle de son travail. Le simple fait qu’il a pensé à ça, c’est beaucoup. »
« C’était vraiment cool. Il y a des moments dont on se souvient au niveau du basket, avec des médailles ou autre, puis d’autres qu’on n’oubliera jamais », conclut-il.