« La vérité est que mon père aurait eu du mal à accepter toute cette reconnaissance, il avait l’habitude de ne pas recevoir d’éloges et de n’entendre que des critiques. Mais je suis là aujourd’hui pour dire à quel point il était bon dans ce qu’il faisait. Qu’il le veuille ou non ! » Ainsi s’est exprimé sur scène Johnny, le fils de Jerry West.

Ce dernier, décédé en juin dernier à l’âge de 86 ans, a été intronisé une troisième fois au sein du Panthéon du basket. Un moment « historique » : jamais un acteur de la scène basket n’avait été intronisé à autant de reprises. Il l’avait d’abord été comme joueur une première fois en 1980.

Cet honneur venait récompenser son palmarès majuscule : champion NBA en 1972, MVP des Finales 1969, 14 sélections All-Star, 12 fois All-NBA, meilleur marqueur de la ligue en 1970… 30 ans plus tard, il était de nouveau intronisé comme membre de la formation américaine envoyée aux Jeux olympiques de Rome 1960. Là où Oscar Robertson, Jerry Lucas et lui avaient remporté l’or.

Hier, place au dirigeant West, considéré comme l’architecte de huit titres NBA remportés par les Lakers. On doit notamment au GM de la formation californienne les titres de 1985, 1987, 1988, 2000, 2001 et 2002, car il a été derrière la formation du duo Shaquille O’Neal – Kobe Bryant.