Dans la série de ‘What If ?’ (et si ?) de la NBA, Greg Oden occupe une place de choix. Et si le premier choix de la Draft 2007, devant un certain Kevin Durant, n’avait pas connu les soucis de genoux qui ont ruiné sa carrière ? « Quand je suis seul, oui (j’y pense), mais je ne veux pas que cela prenne trop de place dans ma vie, dans mes pensées », admet l’ancien joueur NBA de passage à Portland pour la réception des Mavs, pour la première fois qu’il a été coupé par les Blazers… en 2012. 

« On a beaucoup gagné quand je jouais », se souvient le retraité, depuis 2016, de 36 ans, dont l’association avec les jeunes stars de l’époque, Brandon Roy et LaMarcus Aldridge, avait notamment permis de remporter 40 victoires pour 21 défaites. Et fait saliver les fans locaux. Seulement, son état de santé ne lui permettra de disputer que 82 matchs en deux saisons à Portland, avant une fin de carrière à Miami. 

« Physiquement, je ne pouvais pas jouer. Avec les phases de rééducation, les hauts et les bas, le basket a été mis en veille jusqu’à ce que je sois en bonne santé pour marcher. C’était une période où je n’ai pas mis autant de ma passion habituelle qui m’avait permis d’arriver ici », livre-t-il avant de sourire : « Et je me suis senti un peu mal de n’avoir pas obtenu ces contrats à 100 millions de dollars comme tout le monde ! » 

Mis à l’honneur par une vidéo hommage durant le match, l’ancien pivot, devenu père de famille et diplômé d’Ohio State dans le coaching, a pris du recul : « Tout ce que j’ai vécu, toutes les blessures, les hauts et les bas, m’ont permis d’en arriver là. C’est ce qui m’a permis d’être la personne que je suis aujourd’hui. »