Protéger le cercle, capter les rebonds, ramasser les miettes, sanctionner sur les passes lobées. Voilà grossièrement à quoi ressemble le rôle de Dereck Lively II dans le jeu des Mavs. Les missions d’un pivot classique en somme. Mais le rookie texan a un penchant qui pourrait le faire évoluer : une appétence certaine pour le tir à 3-points.

« Je pense qu’il y a un équilibre. Il y a toujours une évolution dans le jeu individuel. Cela fait presque un an qu’on l’a drafté. C’est pourquoi on a pu constater qu’il s’était amélioré, non seulement au niveau de sa puissance, mais aussi dans d’autres domaines », juge Jason Kidd qui ajoute au sujet de son shoot : « Il peut tirer. Vous savez, il en a la capacité. Il a une belle trajectoire au-delà de l’arc. Et donc, en temps voulu, il sera probablement un joueur qui tirera beaucoup à 3-points. »

Dereck Lively II, qui a converti son premier panier primé en carrière ces derniers jours, ne serait pas le premier intérieur de la ligue à suivre cette trajectoire. Il a vu face à lui, durant la finale NBA face aux Celtics, un bon exemple en la matière : Al Horford. Alors qu’il était lui aussi un pivot classique, scotché dans la raquette donc, durant ces premières années NBA, l’intérieur des Celtics a commencé, il y a près de dix ans, à s’éloigner du cercle.

Avec des résultats spectaculaires. Cette saison, il shootait à 42% de réussite à 3-points en tentant sa chance à quatre reprises en moyenne. Lively connaîtra-t-il le même développement ? « Pour l’instant, ses points forts résident dans les rebonds offensifs, le jeu vertical, la capacité à défendre sur le ballon et à protéger le cercle », rappelle Jason Kidd.

« Pourquoi voudrais-je prendre un 3-points si aujourd’hui j’ai Luka (Doncic) et Kai (Irving) qui sortent d’un écran pour obtenir un 3-points grand ouvert ? Ils vont tirer mieux que moi », affiche l’intéressé, en prévenant tout de même : « Mais je vais clairement prendre des tirs à 3-points à l’avenir. »